Belkis Ayón: gravure de désarroi au Musée National des Beaux-arts


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Un nouveau regard sur l’œuvre et la figure énigmatiques de l’artiste cubaine Belkis Ayón, nous sera offert par le plus récent matériel audiovisuel de la remarquable chercheuse, professeure et documentariste Juanamaria Cordones-Cook.

La première du documentaire Belkis Ayón: grabado de desasosiego (gravure du désarroi) aura lieu au Musée National des Beaux-Arts de La Havane, le vendredi 20 mars à 16 heures.

Des aspects saillants de l’œuvre de l’une des plus remarquables créatrices de l’art cubain du XXe siècle, sont montrés dans ce matériel qui montre sa personnalité incompréhensible, enveloppée d’un mystère et nous remet à la foi son legs avec des innovations significatives dans la gravure latino-américaine, selon une note de presse de Estate de Belkis Ayón.

Avec la musique de Carlos Fariñas, Belkis Ayón: grabado de desasosiego est rehaussé par la voix de la poétesse et Prix National de Littérature Nancy Morejón, qui lit des déclarations faites par l’artiste. Il y a également les commentaires inédits de ses proches, ainsi que d’éminents intellectuels et artistes dont Lázara Menéndez, Serafín “Tato” Quiñones, Cristina Vives-Figueroa, Ángel Ramírez, Eduardo “Choco” Roca Salazar, Janette Brossard, Luisa Marisy, Norberto Marrero, José Omar Torres et David Mateo.

Belkis Ayón Manso, (La Habana, 23 janvier 1967 -11 septembre de 1999), a été une artiste des arts plastiques cubaines, diplômée de l’Université des Arts de Cuba, professeure de l’Académie des Beaux-Arts San Alejandro. Parmi ses œuvres les plus connues figurent “Relaciones peligrosas” (Liaisons dangereuses), “Las formas de la Tierra” (Les formes de la Terre), “Metáfora del símbolo” (Métaphore du Symbole), “Mundo soñado” (Monde rêvé). Ses thèmes provenaient de la religion abakuá, originaire du Nigéria, qui s’est enracinée dans la plus grande des Antilles depuis le XIXe siècle.

Membre de l’Académie des Arts de l’Uruguay, Juanamaría Cordones-Cook est professeure de littérature hispano-américaine contemporaine à l’Université du Missouri, aux États-Unis. Son travail en théorie critique se penche sur des thèmes du féminisme, sur la culture et la littérature afro-hispanique postcoloniales. Elle a fait de nombreuses publication aux États-Unis, en Amérique Latine et en Europe.

Elle a tourné plus d’une vingtaine de documentaires sur d’importantes figures de la culture cubaine dont Rogelio Martínez Furé, Nancy Morejón, Natalia Bolívar, entre autres. Son œuvre audiovisuelle a été présentée avec succès dans de prestigieux centres intellectuels dont l’Université Humboldt de Berlin; à La Sorbonne de Paris, à l’Université d’Harvard, à la Maison des Amériques, à la Fondation Caguayo à Santiago de Cuba et maintenant au Musée des Beaux-Arts à Cuba.

 

 


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