École Cubaine de Cirque, un référent pour l’Amérique Latine


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« L’École Cubaine de Cirque est un référent en raison de son caractère professionnel élevé dans toute l’Amérique Latine » a signalé son directeur Sergio Valentino Suárez Hoyos au cours d’une conférence de presse, à l’occasion du 6e Festival International Piste Jeune La Havane, Cuba, 2020, qui aura lieu du 2 au 6 mars au siège de l’institution et au Chapiteau Trompoloco.

Placé sous les auspices de l’École Nationale de Cirque (enc), du Cirque National de Cuba, de Circuba, et du Centre National des Écoles d’Art (cneArt), du Ministère de la Culture, l’édition actuelle, qui inclut des ateliers pratiques et théoriques, des colloques, des parcours dans les écoles d’art et le concours, sera dédiée au professeur Pedro Luis González Díaz, avec 48 ans d’expérience dans l’enseignement artistique dans notre pays.

24 œuvres dont six de représentants de l’Argentine, du Mexique, du Pérou, de l’Espagne, du Venezuela et de Cuba, seront en lice dans la course aux prix de ce festival. Le public pourra les voir le mardi 3 et le jeudi 5, à partir de 17 :00 heures, au Chapiteau Trompoloco. Le vendredi 6, à la même heure, et au même endroit, aura lieu le Gala de Remise des Prix et la cérémonie de remise des diplômes à 21 étudiants de l’ENC, qui, à partir de ce moment-là commenceront leur vie professionnelle comme artistes de cirque cubains.

On a appris que des directeurs de cirque et des professeurs de plusieurs universités de l’Amérique Latine assisteront à ce rendez-vous. Plusieurs d’entre eux ont déjà visité l’école et ils connaissent parfaitement le niveau élevé du programme d’études de cette institution. Ils ont évoqué la possibilité et la nécessité de créer une École Latino-américaine de Cirque.

Selon le directeur de l’institution lui-même, aujourd’hui le pays déploie de grands efforts pour garantir les moyens nécessaires afin que  l’école cubaine de cirque maintienne son niveau professionnel. Il le fait en surmontant des obstacles que nous dresse le blocus injuste des États-Unis contre Cuba, « qui nous oblige à dépenser de grandes sommes d’argent dans l’achat d’appareils, de moyens de sécurité, de chaussons de cirque et de différents types d’outils que nous devons acheter sur des marchés lointains alors qu’on pourrait les acheter dans des endroits plus proches de nous.

« Aujourd’hui le pays investit dans la formation d’un étudiant de cirque, dont les études durent trois ans, en régime de semi-internat, environ 35 000 et 40 000 dollars. Si le blocus n’existait pas ces chiffres pourraient être inférieurs » a précisé Suárez Hoyos.

 

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