Hart : L’un des indispensables


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Dans la salle Bolívar du Centre d’études martiennes, à La Havane, a eu lieu un panel en hommage à l’une des figures essentielles de la Révolution cubaine : Armando Hart Dávalos, qui aurait 92 ans ce lundi.

Je garde de très bons souvenirs de Hart. Je l’ai reçu à l’ambassade de Cuba au Chili en 1963, en transit vers La Havane. Il venait de Montevideo avec sa femme Haydée Santamaría et j’étais chargé d’affaires de Cuba dans la nation du sud.

L’année suivante et après avoir terminé ma mission diplomatique au Chili, j’ai demandé au ministre des Affaires étrangères Raúl Roa de me permettre d’étudier à l’École de sciences politiques de l’Université de La Havane, dans le cours du soir, car en 1960 j’avais interrompu mes études à l’université Université centrale Marta Abreu de Las Villas pour accompagner le recteur, Mariano Rodríguez Solveira, qui a été nommé ambassadeur en Équateur.

J’étais l’un des 198 étudiants du cours commencé en 1964 à l’École de sciences politiques, dirigé par le professeur Fernando Alvarez Tabío, l’un des conseillers du ministre Roa.

Je travaillais alors à la Direction de l’Europe occidentale du ministère des Affaires étrangères, dirigée par mon camarade Rogelio Montenegro. Le ministre des Affaires étrangères Roa m’avait demandé de remplir une troisième mission diplomatique en Suède, ce que j’ai refusé, car après avoir travaillé en Équateur et au Chili, ma priorité était de terminer mes études universitaires.

J’ai travaillé jusqu’en 1966 au ministère des Affaires étrangères. Cette année-là, j’ai officiellement commencé le journalisme en fondant le magazine OCLAE avec mon collègue Germán Sánchez. Et en 1967 je suis allé à la page internationale du verpestino JUVENTUD REBELDE, d’où je suis parti l’année suivante à l’Agencia Prensa Latina à la demande d’Armando Hart, qui était alors l’organisateur du Parti communiste de Cuba.

Je me souviens qu’à l’époque où j’étais à la Hart School of Political Science, il m’avait demandé d’organiser une équipe d’étudiants pour analyser un discours de l’avocat Robert Kennedy, qui fut procureur général des États-Unis de 1961 à 1964, et l’un des frères. .

Je suis resté à l’agence Prensa Latina jusqu’en 1973, date à laquelle, sur la suggestion de Haydée Santamaría, j’ai rejoint le jury du prix littéraire Casa de las Américas dans le genre Témoignage, et cette année-là j’ai été transféré à Radio Habana Cuba, où je reste jusqu’à aujourd’hui.

Je me souviens qu’Armando Hart était présent à l’acte au cours duquel le ministre des Forces armées révolutionnaires de Cuba, Raúl Castro, m’a remis la réplique de la machette de Máximo Gómez le 16 avril 1987.

Et le théâtre du Memoriai José Martí, inauguré par le commandant Fidel Castro le 27 janvier 1996, est pour moi un lieu inoubliable. Dans ce lieu, le lundi 14 mars 2005, j’ai reçu des mains d’Armando Hart le trophée du Prix national de journalisme « José Martí », pour l’œuvre de la vie, décerné par l’Union des journalistes de Cuba.

Quatre ans plus tard, dans ce même théâtre, le Dr Armando Hart, qui a été le premier ministre cubain de l’éducation et de la culture, m’a également remis la distinction d’honneur et plus tard, en 2015, au siège de la société culturelle “José Martí”. . , alors présidé par lui, m’a décerné l’UTILITÉ DE LA VERTU, la plus haute distinction décernée par cette Société.

Et un an plus tard, le vendredi 25 mars 2016, j’ai eu l’honneur de recevoir le Dr Armando Hart sur Radio Habana Cuba, qui ce jour-là est allé dans son fauteuil roulant pour livrer au collectif de notre station de radio internationaliste, l’UTILITÉ DE LA VERTU , distinction qu’en tant que directeur adjoint de la radio avait demandé.

Le commandant Fidel Castro a été le véritable créateur de Radio Habana Cuba, imaginé par lui depuis la Sierra Maestra, et fait connaître au monde le 16 avril 1961, dans le discours dans lequel il a rejeté le deuil des victimes de l’attaque précédente à trois Les aéroports cubains à la veille de l’agression mercenaire à Playa Girón, ont proclamé le caractère socialiste de la Révolution cubaine.

Et c’est depuis le Théâtre commémoratif José Martí de La Havane que nous avons célébré le 90e anniversaire du Dr Armando Hart Dávalos à travers une émission spéciale sur Radio Habana Cuba avec un panel composé du Dr Eloísa Carreras, partenaire de vie de Hart, éditeur, écrivain, chercheur, docteur en sciences philosophiques, maître en philosophie, fondateur de l’organisation Hermanos Saíz et directeur du projet Crónicas, ainsi que le musicologue Jesús Gómez Cairo, prix national de musique en 2018, chercheur, écrivain et professeur, et également professeur Omar Valiño Cedré, critique de théâtre, essayiste et éditeur, actuel directeur de la Bibliothèque nationale José Martí de La Havane.

Je n’oublie pas le panneau du 90e anniversaire de Hart, car nous l’avons fait à travers une émission de Radio Habana Cuba d’une durée de près d’une heure depuis le Théâtre commémoratif José Martí, l’année de la mort du commandant Fidel Castro, un an et un jour avant qu’Armando Hart Dávalos ne devienne immortel, le 26 novembre 2017.

Fidel et Hart, qui sont encore vivants parmi nous, ont été les principaux protagonistes de nombreuses grandes œuvres de la Révolution cubaine, parmi lesquelles la campagne d’alphabétisation à Cuba, une grande œuvre de la culture cubaine, réalisée en 1961, l’année de Playa Girón et la naissance de Radio Havane Cuba.

Je garde la voix d’Armando Hart dans une interview que j’ai faite pour une émission en hommage au plus universel des Cubains : « Depuis que je suis très jeune, j’entends parler de José Martí et depuis que je suis très jeune, j’aime la vie et le travail beaucoup de José Martí. Et c’est avec sa lumière que nous sommes arrivés à la Révolution.


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