L’empreinte de Jean-Paul Belmondo à Cuba


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Le remarquable acteur français Jean-Paul Belmondo, à sa mort lundi, laisse parmi les cinéphiles cubains son empreinte marquée par Les tribulations d' « un Chinois en Chine » (1966) et « L'homme de la rivière » (1963). 

Samedi dernier, nous avons fêté le 22e anniversaire de son arrivée à Cuba pour tourner "L'étoile filante", réalisé par Philippe de Broca, un moment transcendantal dans sa carrière puisqu'il s'agit d'une œuvre de fiction dans le style de Pierrot le fou (Jean-Luc Godard, 1965). 

Plusieurs semaines l'ont conduit sur différents plateaux à Trinidad, Cienfuegos, Matanzas et La Havane. Il avait déjà 66 ans, avec une barbe et de fins cheveux blancs, mais avec un appétit de connaissance, amical et accessible au public.

Dans la troisième villa cubaine, classée au patrimoine mondial de l'humanité, Prensa Latina a rencontré la légende du cinéma français, lauréate du Lion d'or au Festival international du film de Venise 2016.

Il a été admiré, dit-il, « par le climat, la nature et la grâce des Cubains ».

Il espérait  de se rendre une deuxième fois sur l'île des Caraïbes ;  heureux, il aimait filmer à ciel ouvert, faire l'expérience de la nature prodigue avec ses merveilleux habitants.

Pendant quatre jours, Belmondo, avec l'actrice française Arielle Dombasle, a donné vie à une comédie très compliquée dans la Valle de los Ingenios et le village de Monumento del Caribe.

Belmondo (1933-2021), à la longue filmographie, a été décoré de la Légion d'honneur de la République française et fait officier de l'ordre national du Mérite.

Les spécialistes des arts ont fait l'éloge de ses remarquables dons histrioniques, de sa capacité à assumer de multiples rôles et de son aptitude à briser les stéréotypes masculins dans le cinéma français des années 1960.


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