Nous sommes passés de la société industrielle à la société du savoir ; la nouvelle distribution du monde est désormais numérique et elle porte atteinte à la raison et à l'intelligence humaine, a averti Rogelio Polanco Fuentes, membre du secrétariat du comité central du parti et chef de son département idéologique, lors de la clôture du 7e congrès de l'Association cubaine des communicateurs sociaux (ACCS) qui s'est tenu hier.

Au Palais des Conventions de la capitale, Polanco Fuentes a souligné que, face à ce défi existentiel, Cuba est résolue, à contre-courant, à démontrer qu'une autre communication est possible et indispensable à la survie du pays.

« Dans le cadre du changement de paradigme de la communication dans le monde, l'espace public numérique est devenu, pour nos citoyens, une arène naturelle d'interaction sociale, mais il a également catapulté la guerre non conventionnelle du gouvernement des États-Unis contre l'Ïle, et a plus que multiplié la capacité impériale à manipuler, contrôler et dominer les mentalités », a-t-il déclaré.

Face à l'adversité, a souligné le responsable du Département idéologique du Parti, les transformations réalisées dans le système de communication du pays sont stimulantes, comme c'est le cas avec l'approbation de la Loi sur la communication sociale et des normes réglementaires associées, qui en établissent le cadre juridique. « « Le consensus atteint pour son approbation témoigne de la maturité de notre société et la volonté politique des dirigeants du pays », a-t-il ajouté.

Rosa Maria Pérez Gutiérrez, qui a été reconduite par les délégués à la présidence de l'ACCS, a insisté sur la nécessité d'intégrer la communication dans tous les processus de formation, quelle que soit la branche d'enseignement, car toutes ces personnes occuperont plus tard des postes publics, commerciaux ou décisionnels, et il est essentiel qu'elles comprennent la communication et son importance.