Lors d’une réunion au Centre culturel de coopération de la capitale, les membres du Réseau national des chaires martiennes ont rendu hommage au héros national de Cuba et ont convenu de la nécessité de faire connaître son travail, dans lequel il défendait l’indépendance des peuples, leur intégration et le respect de la pleine dignité de l’homme.

La représentante du Réseau et de l’Association des éducateurs d’Amérique latine et des Caraïbes en Argentine, Susana Leonor González, a souligné la validité de l’idéologie de Martí et son importance pour analyser l’actualité de la région.

Il mourut le 19 mai 1895, à seulement 42 ans, mais il laissa derrière lui une importante œuvre littéraire. Nous rendons cet hommage pour nous souvenir de ce qu’il a fait et de ses enseignements, a-t-il dit.

Pour sa part, Alfredo Saavedra, du Cooperative Fund Mobilization Institute, a remis en cause l’exclusion de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua du IX Sommet des Amériques, prévu en juin à Los Angeles, aux États-Unis.

Martí nous a alertés sur cela, a-t-il dit, et a souligné la position prise par le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, et le bolivien Luis Arce, qui ont dénoncé ce fait et refusé de participer à la réunion.

Nous devons savoir qui sont nos ennemis et rester unis. L’Amérique latine a un grand avenir si elle le fait, a-t-il déclaré.

À son tour, l’ambassadeur de Cuba dans ce pays, Pedro Pablo Prada, a assuré que, dans les moments marqués par la haine, les délits et les attentats, il est urgent de récupérer les leçons de l’apôtre de l’indépendance.

L’exclusion de trois pays du sommet est l’expression de l’attitude de ceux qui tentent de nous dominer et de nous diviser. C’est la même position qui a conduit à l’expulsion de Cuba de l’Organisation des États américains en 1962 et à la rupture des relations diplomatiques, a-t-il souligné.

De même, il a déploré la récente profanation d’un buste de Martí à Bahía Blanca.

Qui peut faire ça ?, s’est-il demandé et a souligné l’importance de faire de la pensée du patriote le patrimoine de toute la région.

Au cours de la rencontre, la pièce Una Rosa Blanca , créée et mise en scène par Cecilia D’Angelo en hommage à l’Apôtre de Cuba et de l’Amérique latine, a été présentée.