Sous le titre Gardel chaque jour chante mieux, le cycle de films dédié au chanteur à la Cinémathèque cubaine est le résultat d’un travail conjoint entre le complexe théâtral de Buenos Aires et la Fundación Cinemateca Argentina, à l’occasion des sept décennies écoulées depuis la fondation de l’institution dédiée à la septième art, rapporte le magazine numérique Cubarte.
L’échantillon comprend six films restaurés mettant en vedette Gardel, qui “a légué plus de 900 enregistrements de tango et d’autres genres tels que le folklore, les milongas et les rancheras”, souligne la publication, tout en contextualisant la réalisation des films aux débuts du cinéma sonore.
Selon les informations diffusées par la Cinémathèque cubaine, des travaux de restauration ont débuté en 2016 dans les laboratoires argentins Cinecolor et Gotika ; jusqu’à ce que les productions soient projetées telles qu’elles ont été conçues à l’origine, sous-titrées en anglais et en français.
Parmi les titres choisis figurent Cuesta bajo (1934), Melodía de arrabal (1932), Tango en Broadway (1964), mis en scène par Louis Gasnier ; ainsi que Tango Bar (1935) et Le jour où tu m’aimes, de John Reinhardt (1935).
Pour sa part, le cycle des Classiques du cinéma argentin, aborde une autre sélection de pièces restaurées par les années 70 de la Cinémathèque du pays sud-américain et comprend une représentation variée des genres et des styles de cette filmographie.
L’agenda propose les présentations de longs métrages signés par des réalisateurs tels que Luis Saslavsky, Luis Bayón Herrera et Augusto César Vatteone, le film de compilation Así cantaba Carlos Gardel et le documentaire El tango en el cine.
“Non seulement Gardel arrive au siège de la Cinémathèque, mais aussi Libertad Lamarque, Delia Garcés, Angel Magaña et Luis Sandrini, piliers sur lesquels repose le cinéma argentin actuel”, indique le texte, qui rend compte des projections des films La Maison of Millions, Eclipse of the Sun, La Dama Duende et El Cura Lorenzo.
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