Fidel a vécu, pensé et agi pour son époque et pour celles à venir. C'est pourquoi la Révolution est un héritage qui nous oblige à lui donner une continuité. Rien n'a jamais été facile pour la Révolution, ni lorsqu'il s'agissait de la forger, ni lorsqu'il s'agissait de la maintenir, et c'est pourquoi elle fut un creuset d'hommes et de femmes courageux, rompus aux temps difficiles.

C'est ce que Fidel avait déclaré en 1992, à l'occasion du 39e anniversaire du soulèvement du 5 septembre 1957 dans la ville de Cienfuegos :

« Les temps difficiles sont des temps difficiles. Dans les temps difficiles, le nombre d'hésitants augmente ; dans les temps difficiles - et c'est une loi de l'histoire - il y a ceux qui confondre, il y a ceux qui se découragent, il y a ceux qui flanchent, il y a ceux qui se ramollissent, il y a ceux qui trahissent, il y a ceux qui font défection. Cela se produit à chaque époque et dans toutes les révolutions.

« Mais c'est aussi dans les moments difficiles que les hommes et les femmes sont vraiment mis à l'épreuve ; c'est dans les moments difficiles que ceux qui valent quelque chose sont vraiment mis à l’épreuve.

« Les temps difficiles sont la meilleure mesure de chaque homme, du caractère de chaque homme, du courage et de la bravoure de chaque homme, de la conscience de chaque homme, des vertus de chaque homme et, par-dessus tout, des vertus d'un peuple ; et les vertus patriotiques et révolutionnaires n'ont pas manqué et ne manqueront jamais à ce peuple.

« Cependant, nous, les révolutionnaires, devons être pleinement conscients de ce que sont les problèmes, de ce que sont les difficultés.

« Il y a des gens qui ne sont pas conscients, il y a des gens qui ne comprennent pas, il y a des gens qui ne comprendront jamais. Il y a des gens qui ne comprennent pas ce qu'est la patrie, ce qu'est l'indépendance ; il y a des gens qui ne comprennent pas ce qu'est l'histoire, ce que sont les racines d'un peuple ; il y a des gens qui ne comprennent pas ce qu'est le sens de la dignité patriotique et révolutionnaire ; il y a des gens qui ne comprennent pas les processus politiques et ce que sont les problèmes objectifs.

« Il y a ceux qui ne comprennent pas et nous devons nous battre contre ces gens, ils peuvent en confondre certains, c'est toujours un combat. »

Citant un extrait de ce discours mémorable, le Premier secrétaire du Parti et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, a réaffirmé la position intransigeante des Cubains dans la défense de leur Révolution : « Notre peuple défendra ses valeurs et agira de la sorte, sans peur, et relèvera le défi avec courage et bravoure. C'est un peuple qui ne manquera pas de vertus patriotiques. »