Il a toujours été présent par son exemple, par ses idées et ses actions, dans tous les battements de cœur du pays. Dans l'adversité comme dans les victoires.
Aujourd'hui, à l'occasion du 95e anniversaire de sa naissance, dans une année 2021 pleine de défi : pandémie et blocus criminel, le Commandant en chef revient « au pied du canon », dans cette grande bataille pour la vie, aussi bien en guidant la génération de la continuité, qu'en corrigeant le cours de l'œuvre que nous édifions.
Depuis le monolithe sacré qui abrite ses cendres, il accompagne ses frères au combat, ses compagnons de la Sierra et des plaines, et ses jeunes disciples, qui appliquent ses enseignements et, avant tout, son exemple de toujours être proche du peuple, à l’écoute, de faire appel à lui, de partager toute la vérité, de multiplier la confiance dans la victoire.
Le commandant des idées et des actions est le Fidel que nous, Cubains, connaissons, reconnu et respecté dans le monde entier.
Le destin aura voulu que son 95e anniversaire coïncide avec la plus terrible pandémie des temps modernes. Dans ce parcours difficile pour Cuba, Fidel, comme toujours, a été présent sur tous les fronts, chaque jour, chaque heure, tel une lumière.
Fidel était en avance sur son temps, l'architecte d'une infrastructure scientifique qui apporte aujourd'hui une réponse urgente. Cuba, sans la moindre rhétorique triomphaliste, est le seul pays de ce qu'on appelle le Tiers monde qui a été capable de concevoir et de développer cinq candidats vaccins - l'un possède déjà le statut de vaccin –afin d’immuniser l’ensemble de notre population cette année, et pour aider d’autres pays dans le besoin.
Sa présence est une force vivante dans chaque témoignage de Cubains reconnaissants, depuis le paysan de la Sierra Maestra, vacciné avec Abdala tout près de sa ferme, qui s'est exclamé à la télévision « Merci Fidel ! », jusqu'aux mots similaires de gratitude des parents d'une fillette de Camagüey, l'une des premières à recevoir une dose de l'immunogène dans le cadre de l'essai sur l'âge pédiatrique, une étude encore en cours dans presque tous les pays qui produisent leurs vaccins.
Fidel a connu, comme peu d'autres, les subtilités de la manière dont un pays pauvre, soumis à un blocus et peu développé sur le plan industriel, héritage des vestiges coloniaux, allait pouvoir entreprendre l'une de ses batailles les plus colossales : faire de Cuba un pays de science.
Fidel n'a pas simplement intériorisé et fait comprendre qu'il était prioritaire de former des hommes et des femmes qui, peut-être analphabètes en 1959, pouvaient être la graine, irriguée par la campagne d'alphabétisation, pour que leurs enfants et petits-enfants, avec de nouvelles écoles et des enseignants extraordinaires, apprendraient que ce n'est qu'avec l'éducation que la nation cubaine deviendrait la nation conçue dans le programme de la Moncada.
Lorsqu'il affirma que « la culture est la première chose que nous devons sauver », il résuma dans cette expression combien la culture est faite d'éducation, de science, d'humanisme et de solidarité.
Une fois les premiers scientifiques formés, le Commandant est allé plus loin :
construire des pôles de développement scientifique, dotés d'installations modernes et d'une technologie de pointe, dans les laboratoires et les liens productifs desquels seraient conçus des médicaments, des vaccins et même des équipements qui sont l’apanage des pays riches, et sont refusés à Cuba par ordre des impérialistes.
Les continuateurs de cette œuvre, les centaines et les milliers de diplômés de nos universités, lorsque l’épidémie de coronavirus n'était pas encore considérée comme une pandémie, sont ceux qui ont conçu des programmes et des protocoles pour y faire face, sans abandonner les autres batailles livrées par une nation qui est déterminée – par le propre mandat de Fidel – à « changer tout ce qui doit être changé », afin d'être meilleures.
Plusieurs témoignages de cette gratitude ont également été entendus récemment à l'autre bout du monde, lorsque dans la lointaine Tokyo, les champions de la patrie ont dédié leurs médailles à la mémoire du Commandant en chef, reconnaissant en lui l'architecte du développement sportif actuel. On se souvient de lui, euphorique et fier, lorsque, après chaque victoire olympique, le Premier secrétaire du Parti et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, même aux premières heures du matin, contactait personnellement les vainqueurs par téléphone pour les féliciter au nom de notre peuple, à l’instar du leader de la Révolution.
Avec ce Fidel de toujours, il n'y aura pas d'autre engagement que celui de défendre et de parfaire la grande œuvre qu'il nous a léguée.
Aussi difficile que soient les épreuves qui nous attendent, cette année 2021 restera une année avec Fidel, une année de résistance et de victoire. Son exemple, aujourd'hui et toujours, nous inspire et nous interpelle.
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