La Casa de las Américas de Cuba a annoncé la présentation du recueil de poèmes Siempre tu voz cerca, de l’écrivain argentin Joaquín Areta, l’un de ceux qui ont disparu pendant la dictature dans ce pays d’Amérique du Sud.
Le lancement du texte est prévu aujourd'hui à 15 heures, heure locale, dans la salle Che Guevara de l’institution culturelle, grâce à un effort conjoint avec le magazine Latin American Summary et le Centre Pablo de la Torriente Brau . .
La publication devient une opportunité de luxe pour ceux qui suivent les vers d’Areta et n’ont pas pu accéder au matériel imprimé qui, selon les critiques, vient “nous parler de l’ouvrier, de l’étudiant universitaire, du militant Montoneros (…)”.
La rencontre permettra d’évoquer et de rappeler le poète, comme il l’a demandé dans ses paroles : “sans pleurer ni se lamenter, je voudrais qu’on se souvienne d’eux pour avoir fait des chemins, pour avoir marqué un parcours parce que j’ai ému leur âme parce qu’ils se sont sentis aimés (…)”.
Joaquín Areta est né en 1955 dans la province argentine de Neuquén et est diplômé en psychologie de l’Université nationale de La Plata, même si c’est la littérature qui l’a conquis jusqu’à sa disparition à l’âge de 22 ans seulement en 1978.
En 2010, ses écrits parviennent pour la première fois à un éditeur et sont révélés dans la collection Los Detectives Salvajes, dirigée par Julián Axat et Juan Aiub, fils de disparus de la Junte militaire (1976-1983)
La diffusion de son œuvre, de l’avis des spécialistes, est importante pour comprendre la grandeur d’un écrivain “avec un engagement créatif total, un sens de l’éthique, une forme étudiée, un langage littéraire détaillé et une habileté totale à manier les ressources expressives”.
Source: PL
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