La publication culturelle espagnole Revue Atticus a mis en exergue l’interprétation du pianiste cubain Marcos Madrigal, invité par la Compagnie Nationale de Danse d’Espagne à jouer le ballet Love, Fear, Loss, du chorégraphe Ricardo Amarante.

Le travail de l’ensemble de danse que dirige Joaquín de Luz s’est attiré des éloges surtout pour la pièce Amarante que la musique de Madrigal, selon la critique, a dotée de puissance, d’harmonie et de charme.

« Qui des trois chorégraphes a le plus apporté à mes yeux, mes ouïes et mon cœur ? s’est demandé le critique. « Si tu me donnes à choisir, j’élis Ricardo Amarante et sa chorégraphie Love, Fear, Loss”, s’est répondu à soi-même l’auteur.

« C’est la faute à l’exceptionnel pianiste cubain Marcos Madrigal. Éblouis par leur force et leur musicalité, les danseurs ont transformé le théâtre Calderón en un espace purificateur dans lequel l’esprit était très à l’aise, à son libre arbitre » -a-t-il relevé.

« Ce rituel purificateur s’est transformé en quelque chose de spirituel. Était présent l’écho des chansons d’Edith Piaf, les 88 touches du piano suffisaient à chauffer et à brûler le corps et l’âme des heureux spectateurs qui comblaient le théâtre –a-t-il ajouté.

Défenseur du répertoire classique de la musique latino-américaine, Marcos Madrigal a eu une participation remarquable à des concours internationaux et un grand nombre de prix qui témoignent de la qualité de ses interprétations.

Une de ses récentes performances a eu lieu début 2020 durant la saison de concerts Rapsodia Underground, dans la ville de Naples, en Italie où il a été le seul représentant de la musique classique.