La maison d’éditions Pablo de la Torriente Brau repense la couverture de la presse cubaine


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Le président de l’Union des Journalistes de Cuba, Ricardo Ronquillo Bello, a affirmé que la maison d’éditions Pablo de la Torriente  a transformé les journalistes en auteurs . C’est ce qu’il a déclaré dans une interview accordée à cette station de radio, au cours de la célébration initiale du 35e anniversaire de la fondation de la maison d’éditions de l’Union des Journalistes de Cuba (UPEC).

Par cette rencontre de l’organisation à la Maison de la Presse Cubaine à La Havane, où a été inaugurée une exposition de photos du photoreporter Vladimir Molina, s’ouvrent les journées de célébration de la naissance de la maison d’édition qui porte le nom de celui qui est considéré comme un des plus remarquables exposants du journalisme cubain au XXe siècle, l’écrivain et journaliste Pablo de la Torriente Brau.

Résumant l’essence de ces trois décennies et demi de travail de la maison d’éditions, Ronquillo a signalé que la contribution la plus importante de la maison d’éditions est le fait d’avoir donné la possibilité aux journalistes de devenir des auteurs et que leur œuvre professionnelle transcende le domaine du journalisme pour arriver au domaine du livre, qui a une vie plus longue que la ville éphémère du journalisme.

Le représentant de l’organisation ajoute que le journalisme prend fin à un journal parlé ou à un journal du jour ou dans les actualités quotidiennes de la radio et de la télévision. « Mais beaucoup de ces œuvres peuvent avoir une vie plus longue si elles trouvent un support dans le domaine des éditions ».

Et c’est là le travail de la maison d’éditions, qui a transformé en réalité ces rêves et souhaits de beaucoup de professionnels du secteur.

Ronquillo a affirmé que l’on a publié des recueils de textes et des livres nouveaux sur des thèmes déterminés. L’on a écrit sur presque tous les genres journalistiques, sur l’interview, sur le reportage… »Des livres ont été publiés sur les sujets les plus brûlants de la vie politique, économique et sociale, mais vue depuis la perspective professionnelle du journaliste ».

Par exemple –a-t-il commenté- l’on a publié les textes les plus importants d’études de la communication à Cuba, dont les livres de feu Julio García Luis qui a été un des présidents de l’UPEC, « qui est considéré comme le chercheur le plus important sur la communication dans notre pays ».

Au Xe Congrès de l’Union des Journalistes de Cuba, a signalé le président de l’UPEC, l’on a présenté le dernier livre de García, qui est une compilation de petits textes qu’il avait chez lui, « mais qui une ont une très grande importance » car à travers eux il est possible de suivre tout le fil de l’histoire du journalisme révolutionnaire cubain et les conflits et les contradictions qui ont surgi durant le développement de ce journalisme depuis le triomphe de la Révolution ».

Ronquillo reprend l’idée des analyses dans le contexte du 10e Congrès de l’UPEC et il précise qu’une des grandes questions que l’on posait au cours de la rencontre est quel type d’Union des Journalistes nous voulons dans les scénarios complexes du XXIe siècle. Et l’une des questions que nous nous posons dans le cadre de cette question est : de quelle type de maison d’éditions nous avons besoin dans les scénarios complexes du XXIe siècle ?, surtout par des temps où l’industrie polygraphique cubaine a été très affectée par la situation économique de la nation et par l’obsolescence technologique.

Le représentant de la presse a commenté que maintenant, toute l’industrie polygraphique du pays est en train de se moderniser et de nouvelles technologies y sont introduites qui permettront d’utiliser la quadrichromie et d’autres facilités que Cuba n’avait pas. « Donc, je pense que la maison d’éditions deviendra vraiment moderne ».

Avec ces objectifs, il a précisé que l’on travaille à une série de projets. « D’une part la moderniser, remettre à neuf l’installation où elle se trouve qui est très belle, mais dont la structure est détériorée, et à cette fin on dispose d’ores et déjà des ressources nécessaires ».

D’autre part, « il ne suffit pas de remettre à neuf l’installation, car nous devons en même temps chercher la structure de conception de la nouvelle maison d’éditions que l’on veut pour le XXIe siècle et dans laquelle tout est en cours de modernisation » a précisé Ronquillo.

À ce sujet il a commenté qu’ils pensent à d’autres projets avec différentes institutions du pays par exemple : « nous avons des conversations avec une maison d’éditions internationale implantée à Cuba afin que nos textes puissent être imprimés et commercialisés à l’étranger. »

Nous voulons également “parvenir à des accords avec les Postes de Cuba et avec d’autres instances nationales qui ont des facilités de commercialisation et qui sont situées dans des centres touristiques et dans d’autres endroits propices afin de trouver des institutions cubaines qui soient en mesure d’imprimer des textes et créer à la foi de nouvelles possibilités.

Comme chacun sait, beaucoup de ces projets de l’industrie polygraphique ont été affectés par les conditions économiques que vit le pays. Une preuve en est –a-t-il dit- le fait que les livres qui ont été faits l’année dernière sous l’égide de la maison d’éditions n’ont pas pu être imprimés et l’on a vendu à la Foire du Livre ceux qui restaient dans les dépôts de la maison d’édition.

« Nous devons fomenter le commerce éditorial –a-affirmé Ronquillo- et impulser le développement du chemin déjà emprunté de la vente de livres à partir de supports numériques afin qu’on les acheter à travers ces moyens. Ce sont, entre autres, des objectifs que nous cherchons à atteindre pour le développement de notre maison d’éditions et qui seront atteints au fur et à mesure que nous mettrons en pratique ces nouvelles idées et projets, et que l’industrie polygraphique nationale se redressera ».

 

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