La cinquième édition du Colloque sur le journalisme culturel revient dans cette ville du patrimoine cubain aujourd'hui, pour raconter les nouvelles réalités et perspectives médiatiques d’aujourd’hui après le Covid-19.
Pour ses organisateurs, l’Union des journalistes de Cuba et l’Association Hermanos Saíz, “le défi continue d’être de faire un journalisme différent et à la hauteur de ce que ce beau pays exige”, selon le président de ce dernier groupe à Camagüey, Yhordan. Torres. .
L’édition qui durera jusqu’àu 11, arrivera à l’Université de Camagüey et sera consacrée à deux figures transcendantes de la guilde comme José Luis Estrada et José Aurelio Paz, tous deux physiquement disparus en 2021, un coup dur pour le journalisme culturel cubain .
Dans le cas d’Estrada, selon Yanetsy León, responsable de l’organisation de l’événement, “son héritage nous pousse aujourd’hui à améliorer, interpréter et refléter les nouvelles réalités de la plume”.
Malgré la pandémie, le Colloque ne s’est pas arrêté, bien que le retour de la fréquentation en 2022 permette de partager des expériences et de valoriser le travail des professionnels du secteur de la culture.
La participation de Luis Álvarez, Prix National de Littérature 2017, se distingue dans le programme, et à qui était dédiée la Foire du Livre qui s’est tenue récemment.
De son côté, la conférence Collections privées et publiques à Cuba, de Jorge Rivas, Prix national José Antonio Fernández de Castro pour le journalisme culturel en 2022, se démarque également.
Des ateliers, des présentations de livres rejoindront à leur tour des centres d’éducation artistique tels que l’Academia Vicentina de la Torre.
De plus, l’occasion sera propice à l’ouverture de l’exposition rétrospective du Fivac, rappelant le Festival international d’art vidéo de cette ville patrimoniale, berceau de grands représentants de la culture comme le poète national Nicolás Guillén (1902-1989).
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