L’exposition mêle le travail d’une artiste cubaine et d’une galerie d’art emblématique


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L’exposition intitulée Heridas sobre papel  mêle aujourd’hui l’œuvre de la peintre cubaine Antonia Eiriz à la trajectoire de la Galerie Galiano, une institution considérée comme un paradigme de l’art et de la culture sur l’île.

Organisée par le Musée national des beaux-arts et le Fonds cubain des biens culturels, l’exposition explore le lien entre la créatrice et l’entité qui expose son travail, fondée depuis six décennies.

Cinquante pièces composent la sélection signée par Eiriz, qui passe en revue les lignes thématiques abordées dans son travail sur papier, ainsi que la diversité des styles et des techniques utilisées, parmi lesquelles les encres, le dessin et la gravure.

Selon un communiqué des institutions organisatrices, l’exposition constitue une démonstration de l’intérêt de l’artiste pour l’expérimentation, car elle fait allusion à son appropriation singulière de l’expressionnisme grotesque et de la nouvelle figuration.

De même, le texte détaille des moments précis de la vie de l’artiste peintre dans sa relation avec la Galerie, depuis son inauguration en 1962, ainsi que des expositions qui ont marqué cette histoire entrelacée, dont La Réunion, qui s’est déroulée durant les mois de janvier et février 1991. .

Reconnue comme un espace d’exposition et de légitimation des arts visuels cubains contemporains les plus innovants et les plus pertinents, la galerie accueillera la nouvelle proposition d’exposition jusqu’au 31 août.

Pendant  sa carrière professionnel, l‘artiste avait participé aux biennales d’art à Cuba, au Japon, au Chili et en Pologne tandis que ses tableaux ont été exhibés en Espagne, en France, au Mexique et aux États-Unis où elle est décédée en 1995 à l’âge de 65 ans.


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