Le président de la République Miguel Diaz-Canel Bermudez a présidé la réunion de bilan 2019 du ministère de la Culture, qui a eu lieu au Musée des Beaux-arts, consacré à l’art contemporain. Durant l’une de ses interventions, il a tenu à souligner la force que représente pour la Révolution cubaine le fait d'avoir été soutenue par la culture, sa satisfaction d’avoir été chantée, dessinée, portée à l’image et au cinéma et d’avoir construit sa propre poétique.
Conscient que la culture est la force, la vigueur, l'essence et le fondement de notre identité, le président s'est adressé à un auditoire composé de dirigeants du ministère, d'institutions culturelles et de prestigieux intellectuels, ainsi que du président de l'Assemblée nationale du Pouvoir populaire et du Conseil d'État, Esteban Lazo Hernandez ; Roberto Morales Ojeda, vice-premier ministre ; Victor Gaute, membre du Secrétariat du Comité central du Parti communiste de Cuba ; Ulises Guilarte de Nacimiento, Secrétaire général de la Centrale des travailleurs de Cuba, et Alpidio Alonso, ministre de la Culture.
Le président a appelé à se battre à partir des contenus de la culture, de notre Histoire et de nos valeurs, « avec intelligence, honnêteté et courage » dans la guerre de la pensée qui nous est livrée.
Au terme du débat autour de Rapport annuel du ministère de la Culture, Diaz-Canel a expliqué que parmi les principaux défis du ministère figure le fait de progresser davantage dans la recherche de réponses aux décisions prises lors du Congrès de l’Union des écrivains et des artistes cubains (UNEAC) : « Nous avons mis en place un espace mensuel systématique visant à donner continuité aux thèmes du Congrès, et nous avons abordé la culture et les médias, les entreprises culturelles et la politique culturelle », d'où émergent déjà des actions et des projections de travail.
Plus loin, le président a fait référence à la nécessité de construire une culture numérique révolutionnaire, ce qui représente un défi, mais que nous nous devons de relever, et il a insisté sur la question de l'efficience du système d’entreprises de la culture, sur la façon dont il représente les artistes et les créateurs, et sur la gestion des espaces de travail culturels et la rémunération des artistes, en correspondance avec leurs activités.
Diaz-Canel a également souligné l’importance de poursuivre le renforcement du rôle des institutions culturelles, ce qui servira de base pour résoudre les problèmes de la programmation culturelle, évoqués dans le bilan, ainsi que ceux de l'éducation artistique – y compris celle qui doit développer une culture de l'appréciation des arts dans toute notre population. Il a également signalé comme impératif de créer un programme de formation de spécialités d’assurances des différentes manifestations artistiques.
Il a mis en avant la construction d’un consensus à travers le dialogue avec les artistes et les créateurs et l'importance de sauver tout ce que Fidel a conçu à l’origine, comme c’est le cas des professeurs d'art, de telle sorte que si nous y parvenons, les maisons de la Culture seront un espace intégral pour le développement de la spiritualité.
Il a également déclaré que le pays, malgré les difficultés économiques qu'il traverse, ne peut pas interrompre ses publications, qui ont été fortement affectées en 2019, et il a insisté sur la mise en œuvre cohérente de la politique culturelle.
Pour finir, il s’est félicité de la contribution du ministère à deux importants programmes gouvernementaux mis en œuvre l'année dernière : le Programme de lutte contre la discrimination raciale, auquel il a largement contribué grâce à l'expérience de la Commission Aponte de l’Uneac, et le Programme pour les loisirs, qui vise au quotidien à offrir aux gens une manière plus culturelle de profiter pleinement de leur temps libre. Diaz-Canel a conclu son intervention par un appel à penser et à agir en tant que pays à partir de la culture.
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