De nombreux messages inondent aujourd’hui les réseaux sociaux en hommage au chanteur et compositeur chilien Victor Jara, à l’occasion du 48e anniversaire de son assassinat par la dictature d’Augusto Pinochet.
L’auteur de pièces emblématiques comme El derecho de vivir en paz (Le droit de vivre en paix) a été arrêté par les forces militaires de Pinochet le 11 septembre 1973 à l’Université technique de l’État de l’époque et emmené au stade du Chili, où il a été torturé et abattu cinq jours plus tard.
'A 48 ans de son assassinat brutal, son héritage est toujours vivant au Chili et dans le monde', a écrit sur son compte Twitter le politicien Daniel Jadue, membre du Parti communiste, signalant que la justice est toujours en attente pour Victor.
Alors que la députée Marisela Santibáñez a averti que ce crime aux mains de la dictature militaire n’a jamais pu faire taire sa voix, sa guitare et ses chansons, qui sont devenues immortelles dans les luttes du peuple.
Victor Jara est considéré comme une référence de la chanson sud-américaine et l’un des musiciens les plus emblématiques du mouvement connu comme la Nouvelle chanson chilienne.
'Ni pardon, ni oubli', a écrit sur les réseaux sociaux la candidate au poste de députée Florence Lagos, en rappelant aussi l’auteur de A desalambrar, parmi beaucoup d’autres pièces.
En dehors du Chili, de nombreuses personnalités ont rendu hommage à l’éminent musicien, directeur de théâtre et professeur.
'La chanson et la lutte de ce martyr de la Grande Patrie, vivent dans le cœur et dans la mémoire des peuples du monde qui résistent avec courage et dignité à l’oppression impériale', a écrit le président du Venezuela, Nicolas Maduro.
Dans le même temps, l’ancien mandataire bolivien Evo Morales a déclaré que la dictature de Pinochet a mis fin à la vie de milliers d’ouvriers, d’intellectuels et d’artistes qui, comme Jara, restent dans la mémoire du peuple latino-américain.
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