Roxana Rodríguez Hidalgo, lauréate du prix Memoria Nuestra dans le cadre du projet 2025, a décrit le Congrès de la pensée, qui a tenu sa dernière session lors du festival Romerías de Mayo à Holguín, comme une plateforme idéale pour la diffusion des préoccupations culturelles.

Dans la salle Revolución du Musée d'histoire provinciale La Periquera, Rodríguez Hidalgo a remporté le prix principal de cette catégorie avec « Les cultures précolombiennes à Contramaestre et leur intégration dans les communautés rurales actuelles », pour la qualité de sa présentation orale, le haut niveau scientifique du texte et sa proposition d'itinéraires locaux possibles dans cette zone de Santiago de Cuba, comme l'a déterminé le jury.

Rodríguez Hidalgo a déclaré à l'Agence de presse cubaine que sa première participation au Festival artistique de la jeunesse a été une occasion d'échange qui lui a permis de faire connaître la nécessité de sauvegarder le patrimoine archéologique de l'ensemble de Cuba, en reconnaissant qu'il s'agit de traces de l'identité nationale et de ses premiers habitants.

Composé de Beatriz Dávila, docteur en sciences de l'université d'Oriente, de Yolanda Duarte, directrice export de l'Empresa de Grabaciones y Ediciones Musicales (Egrem), et de María Luisa Pérez, docteur en sciences, vice-rectrice des études postuniversitaires de l'université des arts (ISA), le jury a également décerné des prix spéciaux partagés pour la recherche à Tania Dranguet, Yanelys Núñez et Ramón Matos. 

Il a également décerné des mentions à l'étude des Mexicains Isaac Márquez et Guillermo Rubio Herrera et à Nelson Hair Melik Marrero et Rey Luis Correa pour le projet radiophonique Modo Creación, un moment qui a été l'occasion de récompenser le poète et essayiste Virgilio López Lemus avec le prix d'honneur.

La dernière session a été marquée par la conférence principale « Pargo pour Orí, neuf questions sur les industries culturelles à Cuba », donnée par Fernando León Jacomino, vice-ministre de la culture de Cuba, qui a abordé l'émergence de ce concept dans le cadre de la reconnaissance de la nécessité de l'autosuffisance de l'art pour sa contribution au développement socio-économique du territoire.

Compte tenu des coûts élevés liés au maintien de la qualité des pratiques artistiques et de la crainte de leur détérioration, la durabilité progressive de l'une des réalisations les plus importantes de la Révolution exige la recherche de formes de financement qui favorisent le travail du créateur, qui doit voir son talent et ses efforts récompensés, a-t-il déclaré.

Le potentiel commercial de l'art au milieu de la situation économique complexe du pays est le moyen de préserver une partie des traditions du peuple cubain, telles que les fêtes populaires, le Festival des Caraïbes et le festival de jeunes artistes Romerías de Mayo, afin que ces manifestations ne retombent pas, comme un fardeau inutile, sur les épaules du budget de l'État, a-t-il ajouté.

Pendant quatre jours, Memoria Nuestra a diffusé 13 projets de recherche et 12 projets de jeunes de La Havane, Cienfuegos, Pinar del Río, Guantánamo et de l'État du Yucatán au Mexique, et a accueilli cinq conférences et la présentation du livre Fidel y la industria editorial cubana, una Revolución desde las letras (Fidel et l'industrie éditoriale cubaine, une révolution par les lettres), dont les auteurs sont Francisca López Civeira et Fabio Fernández.

Une fois de plus, cet espace, considéré comme l'épine dorsale des Romerías de Mayo, un événement qui transforme chaque année la dite ville cubaine des parcs en capitale du jeune art, a renforcé l'empreinte culturelle historique de l'île des Caraïbes, ainsi que le sauvetage, la prise en charge et la résolution des problèmes qui s'y posent. (Source : ACN)