Portocarrero, entre les couleurs et La Havane


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Le quartier havanais d'El Cerro a vu naître et grandir René Portocarrero. Il est venu au monde en plein carnaval et, ultérieurement, chaque anniversaire servait de prétexte à ses tantes pour le transformer en scheik arabe, en sultan des Milles et une nuits ou simplement en polichinelle.

C'est de ce coloris et de cette fantaisie dont s'est nourrie l'œuvre de ce grand personnage de la culture cubaine dans laquelle les fleurs, les éventails, les papillons et les déesses célestes l'accompagnaient toujours, dans sa recherche constante de la couleur et de la beauté.

À l'âge de 12 ans on l'a rarement vu fréquenter les Académies Villate et San Alejandro. Quand il avait 22 ans, il a présenté sa première exposition personnelle au Lyceum de La Havane en 1934. Portocarrero avait une façon très à lui d'appliquer les couleurs, complètement écarté des dogmes académiques, à partir d'un discours poétique pictural original.

Le Prix International Sambra à la VIIe Biennale de Sao Paulo, ses expositions, au Modern Art Museum de New York,au Musé d'Art Moderne de Paris, à la XXXIIIe Biennale de Venise, au palais des Beaux Arts de Mexico et tant d'autres expositions, le placent parmi les figures représentatives des arts plastiques à Cuba du XXe siècle.

Son Paysage de La Havane, à l'huile, de 1961 est une fenêtre ouverte à tout le coloris et au mystère de la ville qui l'a vu naître. René Portocarrero, La Havane, 24 février 1912-27 avril 1985.

Traduit par: Reynaldo Henquen Quirch


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