Nous, les humains, sommes obsédés par les dates. Elles font que nous marquons le calendrier, mesurons le temps et détectons les coïncidences. Il ne s’agit pas seulement de dates personnelles, celles de nos plus beaux jours, ceux que l’on ne laisse pas passer tout au long de notre vie.
Ces dates concernent tout spécialement les personnes que nous aimons, dont chaque événement de la vie nous est cher. Personne n'oublie l'anniversaire ou l’adieu à ses proches ; ce sont des dates qui nous appartiennent, dans la mesure où elles nous touchent, nous rendent heureux ou nous attristent.
Dire 13 août, 25 novembre – mais aussi 2 décembre, 1er janvier et tant d'autres – nous amène à un homme avec lequel il n'est pas nécessaire d'avoir eu de la consanguinité car ses dates ont été assumées par un peuple auquel elles appartiennent également.
Quand l'une de ces dates s'approche, Fidel nous appartient un peu plus. Plusieurs jours avant, cet événement occupe nos pensées.
Le 25 novembre venu, nul n'ignore qu'il y a cinq ans, un être destiné à la vie éternelle a quitté le monde pour vivre en nous et en ceux qui nous succéderont.
Ce n’était pas son intention, pourtant il a rempli ses heures d'actions marquées par une volonté déterminée à balayer à jamais la honteuse domination impériale de Cuba, et à construire un nouveau pays. Une vie sans repos l'a conduit à incarner des dates. Il n'y a pas un seul jour de l'existence du Commandant qui ne mérite pas d'être rappelé, car ce qu'il a fait pour son peuple exigeait une constance ininterrompue dans l'action et dans la pensée.
Ces cinq années n'ont pas réussi une seconde à étouffer sa présence. En ces dates définitives que notre Patrie continue à vivre, Fidel respire, il renaît chaque jour et montre la voie vers un avenir en Révolution, le sien, le nôtre.
IL A REMPLI LES CŒURS DE SON UNIVERSITÉ
Sur ce même escalier qu’il a si souvent descendu triomphalement avec ses compagnons de lutte, là où, a-t-il dit, il est devenu révolutionnaire, les cœurs des jeunes, guidés par la continuité ont battu ensemble, avec la Patrie et avec sa poitrine de géant invaincu, en présence du Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez.
Heidi Chapman, avec la musique de l'Orchestre national de concert, Nelson Valdés, Raul Torres, Eduardo Sosa, Tanmy Lopez, Annie Garcés, le Chœur national et les repentistes Aramis Padilla et Héctor Gutiérrez ont chanté pour lui le 24 novembre, et la Compagnie Danza Contemporanea de Cuba a dansé pour lui, et l'art s'est exprimé comme bouclier de la nation.
« Le 15 novembre dernier a été l'une de ces journées où un Fidel multiplié et ferme, présent dans des millions de Cubains, a frappé un home run contre les plans de déstabilisation conçus par les ennemis de toujours. Une fois de plus, ils nous ont sous-estimés en tant que nation et, surtout, ils ont sous-estimé la jeunesse », a déclaré Aylin Alvarez Garcia, Premier secrétaire du Comité national de l'Union des jeunes communistes.
« Vous vous souvenez qu'il y a cinq ans, nous avons prêté le serment sacré d'être Fidel ? Dans leur ignorance politique permanente et aveuglés par l'ambition, ils se heurtent, une fois de plus, à des millions, non pas de dollars, mais de Cubains qui ont fait leur le courage du Commandant. Ce rêve absurde d'une Cuba post-Castro, ce rêve répété qui ne ne se réalise pas, s'est évanoui. Oui, il s’est évanoui dès la première minute où le guide révolutionnaire est parti vers l'immortalité. Il n'y a jamais eu, et il n'y aura jamais ni rupture ni oubli. Il n'y a jamais eu, et il n'y aura jamais ni renoncement ni trahison », a-t-elle déclaré au nom de la jeunesse cubaine.
Cuba n'oublie pas, Cuba sent et vit. C'est tout un peuple qui le sait présent, déterminé et conscient. C'est Fidel parmi nous et, comme toute œuvre digne et honorable, il se multiplie dans la gratitude infinie de ceux qui apprécient profondément les actes nobles.
Il y a cinq ans, il est parti physiquement, mais il n'est pas mort, car qui sème lumière et avenir sous le manteau d'une œuvre aussi humaine que sa Révolution ne meurt pas. Cette œuvre, il nous l’a confiée pour la rendre plus vivante et plus vigoureuse, parce qu'il germe en elle chaque jour.
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