Une étreinte d’art


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Chaque Festival international du Nouveau cinéma latino-américain est devenu un événement incontournable pour les amateurs du bon cinéma et de la culture en général, et le 41e rendez-vous du mois de décembre démarre avec tout ce qu’il faut pour ne pas avoir envie de le rater.

En jetant un regard sur les films en compétition, les expositions internationales, les rencontres théoriques, les hommages aux cinéastes et une longue liste d'événements collatéraux, on se rend compte qu'une fois de plus la course contre le temps sera une constante durant ces dix jours – du 5 au 15 –, où un public amateur deviendra un chasseur sélectif de ce qu’il ne saurait laisser lui échapper.

Un spectateur qui ne dédaigne pas les opinions des critiques et des spécialistes, mais qui est implacable lorsqu'il s'agit d'émettre les siennes, si bien qu’il n'est pas rare de le voir échanger des jugements et des commentaires quelques minutes avant le début de la projection ou à la sortie de la salle.

Dédié au centenaire de Santiago Alvarez, le film argentin La odisea de los giles, de Sebastian Borensztein, a été présenté lors du gala d’inauguration, qui a eu lieu au théâtre Karl Marx le 5 décembre, avec la participation du Ballet national de Cuba, en hommage à Alicia Alonso. Le film de Borensztein, qui se déroule en Argentine en 2001, est une tragicomédie à fort contenu social, applaudie à l'échelle internationale et qui a connu un grand succès public dans son pays.

Au total, 167 œuvres seront en lice dans les différentes sections du concours, fruits d'un long processus de sélection, puisque le 41e Festival du Nouveau cinéma a voulu se placer sous le signe de la qualité qui permette aux spectateurs d'entrer en contact avec le meilleur du cinéma de notre continent et de la scène internationale.

Dans la section des longs métrages en compétition (l'une des plus suivie), il y a 21 films, l'Argentine étant de nouveau en tête avec cinq titres, si l'on compte les coproductions. Cuba participera avec Buscando a Casal, de Jorge Luis Sanchez, un drame historique axé sur la figure du poète Julian del Casal. Le concours ne manque pas de titres de qualité, mais il y en a un qu'il ne faut pas manquer, Araña, du Chilien Andrés Wood.

Et si je peux me permettre certaines recommandations, allez voir à tout prix, dans le cadre de la section Projections internationales le film Parasite, du réalisateur sud-coréen Boon Joon-ho, Palme d’or au dernier Festival de Cannes, ainsi que Marighella, du réalisateur brésilien Wagner Moura, et Mientras dure la guerra (Espagne), de Alejandro Amenabar. Sans oublier un film qui nous concerne tous et qui nous permettra de porter un jugement après tant de critiques : Wasp Network (Film sur les agents cubains infiltrés dans les réseaux contre-révolutionnaires à Miami), du Français Olivier Assayas.

Il y en a beaucoup d'autres, que l’on verra au milieu des immanquables analyses et polémiques, car, on le sait déjà, le Festival en soi est une étreinte d'art, de plaisir et d'intelligence pour ceux qui dont c’est la passion.

EN CONCURRENCE

- 21 longs métrages de fiction

- 19 courts et moyens métrages

- 18 premiers films

- 21 documentaires (longs métrages)

- 10 documentaires (courts et moyens métrages)

- 23 dessins animés

- 25 scénarios inédits

- 30 affiches


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