Organisé par la Casa de las Américas de La Havane, le Colloque International d’Etudes sur les Cultures Originaires conclut sa quatrième édition avec une conférence de la guatémaltèque Sandra Xinico Batz.
Dans sa présentation, la chercheuse, appartenant à la communauté Maya Kacchiquel, donnera un aperçu de la problématique de l’extractivisme, considéré comme un outil systématique du racisme et de la colonisation des peuples indigènes.
Celle qui est également chroniqueuse d’opinion est reconnue pour son travail de défense des droits de l’Homme et a appartenu à divers mouvements sociaux, notamment ceux soutenant la réforme de l’Université de San Carlos au Guatemala pour le respect de la propriété intellectuelle collective des peuples originaires.
Par le biais de la plate-forme Google Meet, se tiendra en outre la table de dialogue sur la relation de ces communautés avec l’environnement et l’impact de la pandémie de la Covid-19, thématiques qui ont focalisé le débat depuis le début de l’événement le 12 octobre dernier, Journée de la résistance indigène.
De même, des experts de Bolivie, du Canada, du Chili, de Colombie, des États-Unis, du Guatemala, du Mexique et du Pérou ont échangé durant la semaine sur les réalités économiques, politiques et sociales, la résistance, les cosmovisions, les paradigmes émancipateurs, la pensée critique, l’activisme, le leadership, les déplacements, l’art et les stratégies de communication des peuples indigènes.
Le rendez-vous a marqué une continuité depuis 1959 dans le travail réalisé par la Casa de las Américas dans la diffusion des réalités, des créations et des défis de ces communautés de la région.
En raison de l’impact du coronavirus SARS-Cov-2, responsable de la pandémie, l’événement s’est déroulé de manière virtuelle. Les exposés ont donc été diffusés par le biais de vidéos sur le site Web de l’organisation et les participants ont échangé des informations via les plateformes Google Meet et Youtube.
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