Le lancement de l’agenda commémoratif a eu lieu au Parque de los Próceres Africanos à La Havane, dirigé par l’ambassadeur égyptien, Maher El-Adawy, et accompagné de ses collègues de Guinée-Bissau, Nigeria et l’Afrique du Sud, entre autres.

Plus d’une douzaine d’événements de conférences, visites de centres historiques, réunions de solidarité, hommages, rencontres avec des étudiants africains à Cuba et galas musicaux comprend le programme qui durera jusqu’au 25, date à laquelle cet anniversaire est célébré.

La Journée de l’Afrique ou Journée de la liberté africaine est une fête annuelle célébrée chaque 25 mai dans différents pays. Il a été décrété dans le but de faire connaître les besoins auxquels les nations de ce continent continuent de faire face.

De même, il sert à justifier toutes les avancées socio-économiques qu’ils ont réalisées, y compris leur libération du colonialisme.

L’origine de cette célébration est basée sur le Congrès des États africains tenu en 1958, au cours duquel les participants ont exprimé la ferme détermination de ces peuples à se libérer de la colonisation étrangère.

Elle a été suivie d’autres réunions entre divers chefs d’État et de gouvernement qui ont ensuite convenu de créer l’Organisation de l’unité africaine en 1963, qui est finalement devenue l’Union africaine, dont le siège est aujourd’hui à Addis-Abeba, en Éthiopie.

La Journée de l’Afrique met également en lumière les réalisations des pays de ce continent, peu divulguées dans la presse internationale, notamment dans le secteur économique et social, comme les progrès, bien qu’encore limités, des femmes au milieu de grandes difficultés.

Dans le cas des femmes, ces dernières années, elles ont commencé à occuper des postes importants dans la politique, l’économie, la culture et la science, ce qui a signifié une amélioration de l’égalité des sexes, encore à généraliser beaucoup plus, reconnaissent les organisations africaines.