Le siège provincial de l’UNEAC à Cienfuegos est redevenu le lieu idéal pour divulguer l’histoire nationale, à travers la présentation du livre Gómez, Maceo y Martí : sus discordias (Gómez, Maceo et Martí : Leurs désaccords) (2018), édité par le Fond éditorial du Front d’affirmation hispanique, une institution amie de Cuba basée au Mexique.
“Le texte abonde sur les débuts de la soi-disant guerre nécessaire et les dilemmes que ces héros ont eu, un sujet qui a été largement analysé par l’historiographie, pour laquelle nous abondons sur la question sous d’autres angles”, a déclaré l’un de ses auteurs, José Abreu Cardet, lauréat du Prix national d’histoire, avec ses compatriotes Ángela Peña Obregón et José Novoa Betancourt.
« Nous empruntons de tels chemins pour nous rapprocher des contradictions parfois blessantes, en particulier envers Martí. On cherche des explications, parfois on justifie telle action humiliante par l’orgueil blessé d’un de ces hommes au cœur immense (…) »..
Selon Abreu Cardet, les gens ont tendance à idéaliser certains personnages du passé, à tel point qu’ils oublient qu’ils étaient de chair et de os ; qu’ils étaient humains et qu’ils faisaient des erreurs ; qu’ils étaient soumis — comme à l’heure actuelle — à des tensions constantes, bien que pour des raisons différentes, mais jumelées par des objectifs d’intérêt commun.
Composé de quatre sections, plus une annexe, une bibliographie et un index onomastique notable, chapitre IV, intitulé La Mejorana : la rencontre des trois grandsqui révèle ce moment critique où les dirigeants sont confrontés aux plans de guerre qu’ils vont mener et aux appréciations des chercheurs holguinais.
En plus des “discordes”, Cardet lui-même a montré un autre volume intitulé Les hommes aux casques d’acier et aux fusils Springfield : documents de l’escouade 17 (Baracoa 1957-1958), fruit d’une collaboration entre la maison d’édition La Mezquita et Ediciones Nuevos Mundos, des États-Unis. Ce texte examine le point de vue des troupes ennemies cubaines, dans ce cas, sur la base d’une poignée d’écrits appartenant à l’escouade de l’armée Batista, qui apporte un nouveau grain de sable à la démystification de notre passé, qui est nécessaire aujourd’hui journée de diversité des raisonnements pour éviter les biais et les schémas.
L’activité promotionnelle coïncide avec le début de la célébration de la Journée de l’historien cubain, qui se tiendra le 1er juillet et qui durera ici jusqu’au 31 du même mois, date de la mort d’Eusebio Leal est Spengler, docteur en sciences historiques de l’Université de La Havane et président du Bureau du Conservateur de cette ville.
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