Des intentions secrètes et pas si secrètes


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Photo: Tirée d’Internet

D'autres aimeraient bien l'être, mais, comme le tigre embusqué par une nuit de pleine lune, ils ne peuvent pas empêcher leurs rayures de briller dans les broussailles.

Avant de claquer la porte, Trump a fait la faveur aux Cubains (contre-révolutionnaires) d’inscrire Cuba sur la liste noire des « États parrainant le terrorisme », une autre des quelque 200 mesures prises par son administration, dans le but d'ouvrir un trou dans la carte et de nous faire couler au fond de l'océan.

Quelle a été la réaction de la « presse indépendante », qui nous inonde de ses articles chaque jour avec la ténacité du serviteur reconnaissant qui, pour chaque trait de plume, encaisse son dû ? De la satisfaction ! Celle-là même que, de manière peu professionnelle, ils sont incapables de dissimuler, lorsqu'ils manipulent, mentent et survolent l’actualité sur un ton constamment partial, lorsqu’ils évoquent les difficultés que traverse le pays en pleine pandémie et soumis au blocus exercé par leurs protecteurs du Nord, mais aussi nos imperfections (on ne saurait le nier).

Alors que le journalisme exige une critique constante, leur manière de l'exercer est brutalement contre-révolutionnaire, même si ce terme, inventé à l'époque de la Révolution française pour désigner les manœuvres monarchiques visant à rétablir l'ordre social et politique qui prévalait auparavant, puisse leur donner des boutons.

Serait-ce leurs aspirations et celles de ceux qui, sur un ton plus doux et même paternel, se prêtent au jeu de camoufler l'essentiel de ce qui est vraiment en jeu ?

Par leurs actions, vous les connaîtrez.

De même que pour les incidents du 27 janvier dernier – un autre chapitre de l'engrenage anti-patriotique – où, munis de leurs téléphones portables chargés, ils se sont rendus devant le ministère de la Culture, décidés non pas à informer sur un soi-disant dialogue culturel, mais à faire partie d'une provocation fabriquée de toutes pièces visant à propager ensuite dans le monde une vision de Cuba « qui n'en peut plus », un scénario bon marché, dont la contre-révolution, à Miami, s’est emparée en quelques heures pour demander à la nouvelle administration étatsunienne – au milieu des vociférations des agités des réseaux – de maintenir la politique du prédécesseur mégalomane et de ne pas arrêter les sanctions.

La tactique est plus que claire, mais cela n'empêche pas certains défenseurs de l’« épopée du téléphone portable » d'embrasser des théories de Voltaire pleines de contradictions quant à des concepts tels que tolérance, universalité morale ou droits humains, promus par ce philosophe illustre, qui fut également un critique élitiste de la « populace », avec plus d'un clin d'œil sympathisant envers le souverain absolu.

Théories de Voltaire, certes, mais, d'une ampleur civilisatrice indéniable, bien que malléables par ceux qui s'y accrochent en se posant en victimes et, depuis cette position, prennent le parti de devenir des agresseurs d'une nation qu'ils voudraient voir soumise aux diktats de ceux qui, depuis des temps immémoriaux, ont articulé le dispositif contre-révolutionnaire.

Ou ce qui revient au même : en mettant en vente, sans aucune pudeur, la valeur sacrée de la souveraineté.

Cela est suffisant pour les écarter.

Et entamer un dialogue avec ceux qui le souhaitent sur la base du respect et du sérieux des arguments, car c’est vrai, il y aurait bien des points à discuter, sans interférence de commanditaires extérieurs, et dans l’intérêt de tous.


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