Le réseau social du métaverse est déjà en place. Les médias corporatifs de la réalité augmentée ont réussi à transformer la moitié du monde en avatar pour la plonger dans une Cuba virtuelle de jeux vidéo. Comme dans le film Matrix, des milliers de personnes ont été mises en attente, l’esprit connecté à une simulation sociale, dans laquelle la Révolution s’effondrerait grâce au mirage d’une certaine marche.
Même s’il y a longtemps que le signal « fin de partie » clignote sur l’écran de l’ordinateur, il est incroyable de constater que tant de gens restent accrochés à la fiction, incapables de se pincer et d’atterrir dans une réalité tangible. Ils continuent à poursuivre un leurre ou à assumer le rôle des batteries électriques qui alimentent la Matrix, définitivement hallucinées par un effet Goebbels.
Ce qu’ils voudraient, c’est que parmi tous les mensonges, l’un d’entre eux, répété mille fois devienne une vérité, et là nous les retrouvons – paradoxalement plats ou unidimensionnels dans le soi-disant tridimensionnel – transitant à l’infini à travers un ruban de Möebius, et répétant encore et encore la nouvelle animation GIF avec laquelle ils ont été programmés.
Ce 16 novembre, le simulateur virtuel de CNN a parlé de répression et d’un puissant déploiement de police autour du Capitole à La Havane. Quand on parle de « répression et de déploiement policier puissant au Capitole », il nous vient à l’esprit la fameuse « guarimba » (violences de rue) organisée par les partisans de Trump à Washington lors des élections présidentielles.
Là-bas, en un rien de temps, des milliers de soldats sont apparus, avec leur fusil, leur bouclier et leur gilet pare-balles, sans parler des hélicoptères, des drones et même de la sombre surveillance par satellite. Et pourtant, pour CNN, un puissant déploiement de police à La Havane, c’est la photo de trois policiers marchant nonchalamment sur l’avenue du Prado.
Maintenant, OnCuba, et d’autres médias étrangers au nom de domaine Cuba, veulent nous faire croire que ce qui est grave dans cette affaire, ce n’est pas le fait qu’une puissance étrangère utilise des opérateurs nationaux pour mener à bien son objectif historique de générer le chaos sur l’Île et de renverser la Révolution, mais qu’une vieille femme dise ses quatre vérités face au « super-héros » du jeu vidéo. Dans cette dystopie hallucinée, ils qualifient de dangereuse une fête où les voisins déploient des drapeaux cubains, ou chantent des chansons comme Guantanamera ou Cuba qué linda es Cuba. Sans aucun doute, ils veulent redémarrer le jeu, cette fois en mode débutant.
Quoi qu’il en soit, dans sa résidence de Palo Alto, le créateur de Facebook, Mark Zuckerberg, doit se frotter les mains en voyant autant d’accros à la tromperie du métaverse. À Langley, en Virginie, certains officiers de la CIA sont probablement en train de redessiner le logiciel de la saga à venir. À Cuba, cependant, où le soleil continue de se lever à l’Est et où la gravité de la Terre fonctionne, le 15 novembre, l’année scolaire a repris avec succès, la vaccination est proche d’atteindre 80% de la population, et la principale marche à laquelle nous sommes appelés est celle de réactiver pleinement l’économie.
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