Le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis depuis près de 60 ans affecte aujourd’hui l’accès total ou partiel à des sites Web qui faciliteraient l’informatisation de la société.
La vice-ministre des communications Grisel Reyes a divulgué sur son compte Facebook un groupe d’images qui démontrent l’impossibilité pour les utilisateurs cubains d’accéder à certains sites Google à partir du territoire national.
Elle a par exemple fait référence à Google Ads (anciennement Google Adwords), un service et un programme de cette société pour offrir la publicité sponsorisée aux annonceurs potentiels.
Plusieurs moniteurs ont montré qu’il était possible d’accéder au site et d’interagir avec certaines informations, bien qu’il ne soit pas permis de s’inscrire en tant qu’utilisateur pour des informations plus détaillées.
Cependant, à l’heure actuelle, lorsque vous essayez d’accéder au site, le code d’erreur apparait automatiquement.
De même, Google Cloud, qui est une plate-forme de technologie cloud qui rassemble toutes les applications de développement Web offertes auparavant séparément, n´est plus accèssible pour les Cubains.
En ce qui concerne Google Domains, qui est un registraire de domaines qui permet de consulter ceux qui sont disponibles et de les acquérir pour des sites ou portails web, les habitants de la nation caribéenne ne sont pas autorisés à consulter la base de données de domaines enregistrés, a exposé de la vice-ministre.
La plate-forme éducative gratuite Google Classroom, lancée en août 2014 avec d’importants matériels et informations pertinents pour les processus d’enseignement, n’est pas non plus consultable si vous êtes à Cuba.
Google Web Designer, bien qu’il s’agisse d’un programme gratuit pour créer des sites HTML5 interactifs et des publicités de n’importe quel type, ne peut être téléchargé depuis Cuba, a-t-elle ajouté.
Les produits commercialisés par cette société sont nécessaires pour les programmes d’informatisation du pays, mais le blocus empêche d’y accéder depuis le territoire national, a-t-elle manifesté.
La restriction totale ou partielle de ces sites et d’autres sites Web s’ajoute aux dommages et préjudices économiques occasionnés au système de communications de Cuba, estimés à 65 millions 493 mille 280 dollars pour la période d’avril à décembre 2020, selon des sources officielles.
À cet égard, la vice-ministre a souligné que, durant cette période, la société nationale de télécommunications Etecsa avait été, comme les années précédentes, la plus affectée.
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