L'Union des journalistes cubains (UPEC) a rejeté l'agression physique et virtuelle contre des professionnels du secteur dans le but de les discréditer aux yeux de l'opinion publique, a rapporté aujourd'hui la presse locale.
Selon une déclaration parue dans le quotidien Granma, l'UPEC a dénoncé que « des personnes au service de la contre-révolution » tentaient par des actions violentes « de ternir le prestige, la morale et l'engagement des journalistes cubains qui informent en étant attachés à la vérité et en respectant des principes éthiques inaliénables ».
Sous le titre « La presse cubaine ne sera pas muselée », le texte dénonce le fait qu' « une minorité anti-cubaine du sud de la Floride et ses mercenaires internes, désespérés par la verticalité avec laquelle leurs objectifs sont exposés, cherchent à réduire au silence la presse révolutionnaire, soumettant ses professionnels au harcèlement et à l'intimidation ».
Parmi les collègues attaqués, figure le juriste, journaliste et présentateur de la télévision cubaine Humberto López, auquel l'UPEC a apporté son soutien.
« Nous ne permettrons ni agressions ni menaces et nous défendrons l'intégrité physique et morale des membres de l'organisation, dans l'exercice légitime de la liberté de la presse inscrite dans la Constitution, les lois et l'esprit institutionnel de la nation », signale le communiqué.
Humberto López tient un espace lors du journal d'information national télévisé où il présente maintes preuves de financement, d'incitation à la violence et à la subversion de la part de groupes radicaux basés en Floride, aux États-Unis, qui ont pour but de déstabiliser l'ordre du pays des Caraïbes.
Il est ainsi devenu l'une des principales cibles du « lynchage virtuel » qui, selon les professionnels du secteur, fait partie du scénario du coup d'État doux que les ennemis de la Révolution tentent d'appliquer à Cuba.
« Les professionnels de la communication, nous ne reculerons pas d'un millimètre dans notre mission de mettre à la lumière du jour la vérité. Nous comptons sur le soutien de l'immense majorité du peuple pour l’exercice digne et libre du journalisme », a conclut l’entité.
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