Une résolution qui met à jour et assouplit ce qui concerne l’exportation et la protection du patrimoine culturel de Cuba a été annoncée par les autorités des douanes générales et le ministère de la Culture.
Prensa Latina (PL), a indiqué que cela fait partie d’une série de règlements qui relèvent de la responsabilité de divers organismes de l’État et qui seront publiés au Journal officiel en avril prochain.
C’est ce qu’a expliqué le chef des douanes, le colonel Nelson Cordobés, lors de l’émission télévisée Mesa Redonda, qui a abordé la mise à jour des mesures facilitant le travail aux frontières.
À cet égard, Nelson Acosta, vice-président du Conseil national du patrimoine culturel (CNPC), a indiqué que la résolution du ministère de la Culture établit les obligations de la personne physique ou morale cubaine ou étrangère pour l’importation ou l’exportation de biens du patrimoine culturel de la nation. .
Pour cela, ils sont obligés de demander un certificat d’exportation ou d’importation délivré par le Conseil national du patrimoine culturel ou les autorités territoriales, ajoute PL.
Le responsable a souligné que les critères d’évaluation suivis par les autorités sont la protection du bien, ses valeurs, son antiquité et son caractère exceptionnel, et les instances chargées de l’approuver sont la commission d’experts du CNPN, le bureau des procédures de cette entité, les autorités frontalières et autres agences et institutions habilitées à réglementer.
Les œuvres d’arts plastiques et décoratifs, le matériel archéologique, les instruments et objets utilitaires, la philatélie, la vitolfilia, la numismatique, les livres et les documents sont considérés comme des biens culturels, a ajouté l’expert.
La résolution a comme nouveautés —a-t-il souligné—, de préciser plus clairement le champ de compétence de chaque instance reconnue et de mettre à jour les procédures réglementaires pour les différents biens culturels reconnus dans la norme.
De même, il exempte de permis d’exportation les peintures d’amateur et autres biens culturels de moins de 50 ans, à l’exception de ceux qui sont exceptés dans la résolution elle-même.
En outre, il habilite les agents frontaliers de la CNPC à délivrer des permis d’exportation pour un groupe limité de marchandises définies dans la résolution et offre plus de flexibilité à la CNPC pour mettre à jour les réglementations chaque année.
Acosta a rappelé – cité par l’agence de presse latino-américaine – que cette résolution met à jour le traitement de cette question dans le pays, puisqu’elle est jusqu’à présent régie par la résolution 57, du 26 octobre 1994, du ministère de la Culture.
Granma
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