La revue Lettres de Cuba est en ligne avec le deuxième numéro de 2021. Cette édition est illustrée avec les œuvres de Rafael Zarza et Alexis Leiva Machado, Kcho.
Depuis des années on a publié le discours d’ouverture du Prix Littéraire Casa de las Américas. Cet important événement culturel aura lieu en 2022 à cause de la Covid. Cette pandémie nous empêche également de célébrer la Foire Internationale du Livre de La Havane. Cependant le ministère de la Culture et les instituions offrent aux artistes et aux intellectuels des espaces virtuelles pour partager leurs œuvres avec le public.
Rencontre ouvre sa section avec l’article Culture et Révolution, du président de la Casa de las Américas, Abel Prieto Jiménez.
L’intellectuel cubain décrit la politique culturelle de la Révolution comme un vaste espace, non déprécié, pour que les créateurs puissent faire leur œuvre en toute liberté.
À propos du soi-disant Mouvement San Isidro et les actes devant les portes du Ministère de la Culture, il constate que « Il est tout à fait légitime de discuter de la manière de consolider les liens entre créateurs et institutions, sur des manifestations expérimentales de l’art qui n’ont pas encore été suffisamment comprises, sur la fonction essentielle critique de la création artistique, sur le « tout vaut » de la vision postmoderne, sur la liberté d’expression et bien d’autres sujets. Ce qui n’est pas légitime, c’est le manque de respect de la loi, la prétention d’utiliser le chantage contre les institutions, d’outrager les symboles de la patrie, de rechercher la notoriété par la provocation, de participer à des actions payées par les ennemis de la nation, de collaborer avec ceux qui travaillent à la détruire, de mentir pour rejoindre le chœur anti-cubain dans les réseaux, pour athéiser la haine. »
D’abord, nous félicitons le Dr Graziella Pogolotti lors de son 90e anniversaire. On propose son article Pour faire un pays où elle souligne que : « Faire un pays d’action concertée dans le travail manuel exige également un potentiel latent dans un imaginaire nourri par la pensée et les rêves construits dans la longue bataille pour forger la nation. »
On publie Écrire chez José Martí : « Nuestra América » de notre chère collaboratrice le Dr Carmen Suarez León lors du 130e anniversaire de la publication de cet essai.
« La maîtrise du tramage entre l’expérience, la lecture et l’image place cet essai de José Martí dans le domaine des produits artistiques les plus sophistiqués, pour le plaisir esthétique que peut apporter la beauté de sa construction et l’harmonie qui régit l’écriture à la fois dans ses moments les plus densément poétiques et dans les séries d’une réflexion politique, historique ou sociale juste. »
En Interview, la journaliste Elaine Caballero Sabugueiro converse avec Huberal Herrera, Prix National de Musique 2020.
Le célèbre pianiste de 91 ans, né à Mayarí (province d’Holguín), est l’un des musiciens qui a su donner du prestige au répertoire d’Ernesto Lecuona. Pour lui, L’artiste est comme un athlète ou un danseur, il doit répéter et pratiquer tous les jours pour être en forme.
Lettres publie des extraits du roman L'homme qui aimait les chiens de Leonardo Padura, publié par la maison d’éditons Metailié et traduit par René Solis et Elena Zayas en 2011, avec une réédition par Points en 2021.
2004, La Havane. A la mort de sa femme, Ivan réfléchit sur sa rencontre en 1977 avec un homme mystérieux qui, après quelques rencontres, lui a fait d'étranges révélations sur l'assassin de Trotski, Ramon Mercader. Grâce à ces confidences, Ivan reconstitue les trajectoires des deux hommes et la façon dont ils sont devenus victime et bourreau, et replace ces faits dans le contexte cubain.
Trésors invite à découvrir deux endroits dans la ville de Matanzas : Le théâtre Sauto et la Botica Francesa. Le reporteur Ventura de Jesús annonce que ces institutions ont reçu respectivement les prix de Restauration et de Conservation.
Arts présente les deux Prix National du Cinéma 2020 : Senel Paz, scénariste et écrivain et le regretté caricaturiste, illustrateur, scénariste, producteur et cinéaste, Paco Prats.
D’autre part, le Prix National des Arts Plastiques, décerné par le Conseil National des Arts Plastiques (CNAP) est revenu cette année à Rafael Zarza, graveur, peintre et illustrateur infatigable, l’une des grandes figures de l’art graphique insulaire et de la génération artistique cubaine des années soixante-dix.
Selon Maya Quiroga, Kcho se sent chez lui au Musée National des Beaux-arts, nous attendons sa réouverture car Kcho célèbre un demi-siècle d’existence avec une exposition anthologique dans le bâtiment d’Art Cubain, un artiste qui, durant trois décennies, a créé des œuvres ayant une grande charge symbolique, humaine et imaginées avec l’avenir de la nation.
Lire Martí édite la deuxième partie du roman Lucía Jerez, traduit par Maria Poumier spécialiste d’histoire et de littérature latino-américaine et publié par Éditons Patiño, Genève, Suisse, 2003.
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