La revue Lettres de Cuba est déjà en ligne avec le septième numéro de l’année 2019. Cette édition est illustrée avec les œuvres du Prix national des Arts Plastiques Adigio Benítez Jimeno.
Rencontre ouvre la section avec l’évocation de Ramiro Guerra, un des fondateurs de notre culture nationale. L’éminente intellectuelle Graziella Pogolotti souligne que le plus important est d’obtenir la valorisation intégrale de son legs, en sauvegardant la densité de l’apport de la culture à la construction de notre identité
Notre collaborateur Rafael Lam affirme que Nicolás Guillén était déjà connu en France lorsqu’il est allé y vivre en exil en 1955 grâce au triomphe de la diva Rita Montaner en 1928 avec certains de ses poèmes mis en musique par Emilio Grenet, au chanteur Fernando Collazo et aux chroniques d’Alejo Carpentier.
Lettres publie un poème paradigmatique de notre poète national : Ballade des deux ancêtres. Traduit par son ami et écrivain Jacques Roumain.
Interview propose la premier partie de Au piano, de Mayarí, Frank Fernandez dans laquelle Emir García Meralla converse avec le pianiste, professeur ou producteur de disques. Le nom de Frank Fernandez est étroitement lié à la plupart des événements et de l’histoire de la musique cubaine des 50 dernières années.
Trésors fête le 330e anniversaire de la fondation Santa Clara. Selon Laura Rodríguez Fuentes, la messe fondatrice de la Glorieuse Santa Clara a été officiée le 15 juillet 1689, au pied d’un tamarinier, à proximité de l’église Nuestra Señora del Carmen.
Michèle Claverie invite à visiter la maison d'un caféiculteur Franco-Cubain, Carlos Dranguet Thomas à Santiago de Cuba. Pour l'UNESCO, « les vestiges des plantations de café du XIXe siècle au pied de la Sierra Maestra constituent le témoignage unique d'une forme novatrice d'agriculture en terrain difficile. Ils éclairent l'histoire économique, sociale et technologique de la région Caraïbe- Amérique Latine."
Arts dévoile l’histoire de la chanson Hasta siempre de Carlos Puebla, l’une des créations musicales dédiées à Che Guevara ayant eu la plus grande connotation internationale au fil du temps. Victor Pérez Galdós Ortiz signale que son auteur, Carlos Puebla, était un éminent compositeur et interprète cubain, qui, pour la quantité d’œuvres dédiées aux réalisations de la Révolution et au travail du peuple cubain, est considéré comme le « Chanteur du Peuple ».
Yanet Oviedo dans son article Huiles et encres. Les premiers visiteurs et recteurs de l’Académie fait référence à Jean Baptiste Vermay comme un maître constant, inculquant jusqu’à sa mort la poétique davidienne chez les jeunes générations.
Lire Martí édite la quatrième partie de Chroniques françaises de José Marti de Jacques François Bonaldi. Dans ses chroniques suivantes, c'est encore l'art qui l’emporte.
Un petit "Tour de France" à travers les "Scènes européennes" de José Marti (20 août 1881-23 mai 1882), c'est le titre de la conférence donnée le 28 mai 2018 à La Havane, pour Empreintes-Huellas et l'Alliance française, par Jacques-François Bonaldi. Qui une nouvelle fois manifeste son érudition "Martienne" : cette conférence n'est qu'un bref aperçu du gigantesque travail de recherche et d'analyse sur Marti, qui restera à publier un jour...
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