La revue Lettres de Cuba est déjà en ligne avec le cinquième numéro de 2020. Dans cette édition, nous pourrons apprécier des œuvres des artistes cubains.
« Ce 1er mai, chez moi c'est ma Place» voici le slogan du peuple cubain lors de la célébration de la Journée Internationale des Travailleurs cette année à cause du COVID 19. Nous avons chanté tous l’Hymne National depuis nos balcons et nous avons partagé des images dans les réseaux sociaux.
Ce mois, notre publication est dédiée à José Martí lors du 125e anniversaire de sa chute en combat à Dos Rios. Parmi les expériences qui ont contribué à l’évolution de sa pensée sociopolitique figurent celles liées aux événements de Chicago qui se sont produits en mai 1886.
Rencontre ouvre la section avec la conférence La République, Martí et la Nation du Dr. Pedro Pablo Rodríguez. Le Prix de Sciences Sociales souligne : « Lorsque la république surgit, même si personne n’évoquait Martí dans les discours officiels du 20 mai 1902, son souvenir et son image symbolique étaient présents dans les secteurs de ceux qui s’étaient battus pour l’indépendance et parmi les migrants, dont beaucoup sont retournés dans le pays, dans l’espoir et le désir de promouvoir la république de Martí. » Cependant, c’est le processus révolutionnaire des années 1930 qui a apporté la compréhension ou la nécessité de symboliser la nation en Martí comme un paradigme moral de l’homme et de la personnalité historique, et même comme un exemple de perfection individuelle et collective et, soit dit en passant, il l’est jusqu’à ce jour.
Leonardo Depestre Catony décrit les 39 derniers jours de la vie de Martí à partir de la nuit du 11 avril 1895 qu’il arrive pour la dernière fois à Cuba, apportant avec lui la révolution.
L’article Pedro Norat Soto nous approche aux événements de Chicago. En tant que correspondant des journaux La Nación, de Buenos Aires, et El Partido Liberal, de Mexico, Martí a écrit au moins trois chroniques sur ce thème : Les Grandes Émeutes Ouvrières, Le procès des sept anarchistes de Chicago et Un terrible drame.
Lettres publie Lectures françaises de José Martí : La Faustin, d’Edmond de Goncourt (XII) de notre collaboratrice Carmen Suarez León. Cette œuvre est qualifiée par Martí comme « Le livre parisien, le livre triste et lumineux, le livre candide et terrible, le livre souriant et effrayant, le livre lisse, sain et agréable, est d’Edmond »
En Interview, le journaliste Wilmer Rodríguez converse avec l’Historien de la Ville de La Havane, Dr. Eusebio Leal Spengler au sujet de l’être humain que fut José Martí
Trésors présente Une fille des Îles Canaries à Cuba de Matilde Salas Servando. Il s’agit de Leonor Antonia de la Concepción Micaela Pérez Cabrera. Fille des Îles Canaries, née à Santa Cruz de Tenerife, la mère de José Martí.
Arts aborde la présence de la musique dans l’œuvre de l’Apôtre.
Le chercheur Salvador Arias García signale que deux partitions musicales sont apparues dans les pages du journal Patria : La Bayamesa, de Perucho Figueredo et La Borinqueña, une expression identitaire du peuple frère portoricain.
D’autre part, Victor Pérez-Galdós Ortíz offre les appréciations de José Martí sur Wolfgang Amadeus Mozart. Pour Martí, de tous les enfants prodigieux dans l’art de la musique, le plus célèbre est Mozart.
Lire Martí édite la cinquième partie de l’Introduction au roman Lucía Jerez de Maria Poumier spécialiste d’histoire et de littérature latino-américaine et publiée par Éditons Patiño, Genève, Suisse, 2003.
« Martí a trouvé en créant Lucía le grand sujet tragique de notre époque ».
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