La revue Lettres de Cuba est déjà en ligne avec le troisième numéro de 2020. Cette édition est illustrée avec les œuvres de l’artiste cubain Julio Larramendi.
Rencontre ouvre sa section avec l’article L’art de converser de Graziella Pogolotti Jacobson. L’intellectuelle cubaine souligne que « La littérature est née de la voix du conteur depuis l’époque lointaine où le hiéroglyphe et l’alphabet que nous connaissons aujourd’hui n’avaient pas encore été inventés » et elle insiste sur le fait que le legs de Martí ne peut être dispersé par la réitération récurrente des mêmes phrases extraites du contexte.
Dans le texte Cuba et Les Parapluies de Cherbourg, Rafael de la Osa Díaz nous fait découvrir qui était José Bartel, un chanteur, musicien, arrangeur, né à Lille, ville du nord de la France, fils du musicien cubain José Bandera avec une française de Strasbourg, qui à son tour était le fils du géneral José Quintino Bandera Betancourt et qui a été choisi pour chanter le rôle de « Guy Foucher », le personnage principal masculin du film français Les Parapluies de Cherbourg de 1964, réalisé par Jacques Demy, avec Catherine Deneuve (alors une inconnue d’à peine 18 ans) et Nino Castelnuovo, avec une musique du grand compositeur français, récemment décédé, Michel Legrand.
Nous publions Une réplique de la Tour Eiffel à Santa Clara écrit par Maïté CHAUVETON, Monique PEAINCHAU et Gérard VERLEYE, membres du Collectif : MEMOIRE RELATIONS FRANC0-CUBAINES avec lequel nous avons des échanges de collaboration.
« La grande dame de fer parisienne qui se trouve au bord de la Seine, a été construite pour l’exposition Universelle de Paris en 1889, et c’est seulement 6 ans après sa construction que Marta Abreu a eu l’idée d’en faire construire une réplique à Santa Clara à Cuba. »
Pendant la Foire du Livre de La Havane, la journaliste et écrivaine Marta Rojas a partagé avec le public ses souvenirs du Vietnam et de son peuple restant aussi frais dans sa mémoire qu’au milieu de la guerre quand elle a rapporté le courage de ces hommes et de ces femmes qu’elle ne pourrait jamais oublier.
En Interview, Madelaine Sautié converse avec le chercheur du Centro de Estudios Martianos, Mauricio Núñez qui vient de recevoir le Prix National d’Essai Alejo Carpentier dans la Foire Internationale du Livre, grâce au volume Silencios y recepciones: la novela de José Martí . Son livre est une invitation à lire Lucia Jerez.
Lettres publie un extrait du roman Les pélicans du Malecón de l’écrivain et psychiatre français Alain Bouvier. Philippe ALDER, membre fondateur du comité Lille Métropole de Cuba Coopération France présente Alain Bouvier et son livre comme « un grand amoureux de Cuba, des cubains, des cubaines, et de la Revolución qu’il défend avec ferveur et conviction. Pour faire connaître la réalité cubaine et combattre les préjugés et la désinformation, il vient d’écrire un roman dont l’action se déroule principalement à La Havane mais aussi dans d’autres villes. »
Trésors fête les 130 ans du Terry, le théâtre qui nous rend différents selon Zulariam Pérez Martí. Le 12 février marque le 130e anniversaire de la soirée artistique inaugurale de 1890. La typologie nous approche de la structure du théâtre à l’italienne, composé d’une salle en forme de fer à cheval, à quatre niveaux, toujours en face du spectacle.
Arts propose Danse contemporaine de Cuba : une histoire française de Yuris Nórido.
La France a été le premier pays visité par Danza Contemporánea de Cuba, après sa fondation par Ramiro Guerra, il y a six décennies. À l’époque elle s’appelait Conjunto de Danza Moderna, et elle semait la graine de ce qui allait devenir le grand mouvement de la danse moderne dans le pays au fil des ans. Ces représentations dans le célèbre théâtre de l’Olympia, au 28 boulevard des Capucines, ont marqué la danse cubaine : la critique française a averti qu’un nouveau style était né.
Jorge Petinaud donne quelques détails du nouveau film de Fernando Pérez. Le réalisateur a confirmé qu’ils sont dans le pré tournage d’un film basé sur plusieurs histoires avec un titre très controversé, « Rikimbili o el mundo de Nelsito ». Nelsito (Rikimbili) est le nom du personnage principal, un adolescent ayant beaucoup d’imagination, qui souffre d’un accident et il raconte ses histoires à l’hôpital. Le défi est que le spectateur ne peut pas différencier ce qui est réalité et ce qui appartient à l’imaginaire de ce narrateur.
Lire Martí édite la troisième partie de l’Introduction au roman Lucía Jerez de Maria Poumier spécialiste d’histoire et de littérature latino-américaine et publiée par Éditons Patiño, Genève, Suisse , 2003.
« Quatre jeunes filles, quatre types féminins, peuplent Lucía Jerez, reléguant tous leurs interlocuteurs au rôle d’admirateurs. »
Traduit par Alain de Cullant
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