La revue Lettres de Cuba est déjà en ligne avec le neuvième numéro de 2020. Cette édition est illustrée avec les œuvres de l’artiste cubain Eduardo Abela.
Notre Cher Historien de la Ville de La Havane, Dr Eusebio Leal Spengler est décédé le 31 Juillet. La Havane et son peuple pleurent sa perte et notre équipe dédie cette édition à rendre hommage à la vie et l’œuvre de ce faiseur de rêves.
Pour cette raison, et bien plus encore, dans le cas d’Eusebio Leal, le jugement de José Martí s’est précisément accompli : « La mort n’est pas vraie quand l’œuvre de la vie a été bien accomplie ». Il vient seulement de partir vers l’histoire et la légende.
ouvre sa section avec les paroles qu’Alicia Alonso a écrites pour le livre Nuestro amigo Leal, une compilation de Mario Cremata, publié par Édiciones Boloña, où elle a exprimé les raisons et les arguments pour honorer Eusebio dans un ballet : Un homme de culture, avec la sensibilité artistique, l’intelligence politique et le puissant sens humaniste.
Pour la poétesse Nancy Morejón, Eusebio représentait un emblème de rigueur, de travail et de dévouement sans précédent.
Le journaliste et ami de long date, Max Lesnik affirme que Eusebio vit dans l’œuvre de sa vie et comme un spectre de bien et d’amitié, son esprit continuera à marcher à travers les rues pavées de sa bien-aimée Havane, pour toujours et toujours.
Lettres propose Eusebio Leal : un demi-siècle d’humanisme révolutionnaire. Paroles d’hommage de Félix Julio Alfonso López à son professeur et mentor. Un parcours de la vie et l’œuvre de notre Historien de la Ville de La Havane.
Interview reproduit un entretient accordé en 2001 (mais toujours d'actualité) à la regrettée Marie-Dominique Bertuccioli, journaliste de Radio Havane Cuba, tiré de son livre "CUBA-FRANCIA, LOS FRUTOS DE LA AMISTAD". Cette publication est possible grâce à notre collaboration avec MÉMOIRE DES RELATIONS FRANCO-CUBAINE.
Trésors publie l’article Le Cubain le plus utile de son temps de Rafael Acosta de Arriba. L’auteur assure qu’Eusebio Leal restera surtout dans les mémoires pour son œuvre sociale de sauvetage de La Havane historique.
Arts présente les hommages de trois artistes cubains : Guille Vilar, journaliste, directeur des émissions de télévision, promoteur culturel ; Silivio Rodriguez, troubadour , fondateur de la Nueva Trova et Prix national de Musique ; et Manuel López Oliva, peintre, critique d’art et essayiste.
Dans L’amour pour tous les Cubains, Guille Vilar souligne que : « Un être humain de la dimension éthique d’Eusebio Leal a le mérite d’avoir contribué, depuis son dévouement exceptionnel au cours de ces longues années, à la consolidation de nos principes révolutionnaires basés sur des valeurs morales élevées de la pensée humaine, dont nous sommes les dignes dépositaires en tant que peuple.
Silvio Rodríguez attire l’attention sur le fait que nous devrions penser au manque de gens comme Eusebio. Réfléchir si nous formons des femmes et des hommes donnant une continuité à son travail et au travail d’autres colosses qui nous ont quittés. Nous devrions nous demander si nous encourageons des esprits rebelles, de recherches, luttant pour leur droit de créer et de servir leur prochain, comme l’a fait Eusebio.
Manuel López Oliva qualifie Eusebio, comme un conquérant de l’histoire et de la culture car pour lui, récupérer une Havane presque perdue pour des causes différentes, n’était pas de la transformer en un froid entrepôt urbain, où les immeubles, les meubles et les images ont été reconstruits dans leur corps d’origine pour être contemplés.
Lire Martí édite la huitième partie de l’Introduction au roman Lucía Jerez de Maria Poumier spécialiste d’histoire et de littérature latino-américaine et publiée par Éditons Patiño, Genève, Suisse, 2003.
Deje un comentario