Le boléro occupe sa place au Patrimoine de la nation


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Justice a été rendue au boléro, proclamé le 25 août Patrimoine culturel de la nation : cette distinction, qui avait été consacrée au fil du temps par la tradition et le peuple, a été officialisée lors d'une cérémonie qui s'est déroulée dans les jardins de l'Uneac, où Orlando Vistel, président de l'Association des musiciens, au nom des créateurs, interprètes et promoteurs du genre, a reçu des mains de Sonia Virgen Pérez, présidente du Conseil national du Patrimoine culturel, l'instrument qui confirme l'investiture.

Cette distinction lui ouvre la voie à la candidature du boléro à la liste du Patrimoine culturel immatériel de l'Humanité, un dossier présenté conjointement par le Mexique et Cuba. Un message de l'Institut pour la préservation et la promotion du Boléro, lu par Javier Villaseñor, attaché culturel de l'ambassade mexicaine à La Havane est parvenu à l’Uneac depuis ce pays frère.

La soirée s'est déroulée sous de strictes mesures sanitaires le jour qui marquait l’anniversaire de la naissance de l'immense Benny Moré et du compositeur Luis Marquetti (Plazos traicioneros), avec l'interprétation d'œuvres de Pedro Junco, Juan Arrondo et Orlando de la Rosa, entre autres, interprétés par Mundito Gonzalez, Doris Columba, Janet Valdés et par la sublime Beatriz Marquez, accompagnés de musiciens de la stature de Carlos Gaitan, Rey Montesinos et Alejandro Meroño.

S'adressant au public, José Loyola, président fondateur du festival Boleros de oro, a souligné un paradoxe : alors que le premier boléro enregistré fut Tristezas, de Pepe Sanchez, originaire de Santiago, la joie de mettre à la place qu’il mérite ce genre musical qui a commencé ce jour-là est un motif de réjouissance.


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