Le monde infini du documentaire et de ses proches dans le monde


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Le documentaire, le clip vidéo et d’autres thèmes de l’audiovisuel, le plus récent livre présenté du remarquable journaliste de la télévision cubaine Freddy Moros, est un outil indispensable pour ceux qui se penchent sur ces genres audiovisuels, spécialement, pour les nouveaux réalisateurs et étudiants de cette discipline.

Moros, qui a fait une Licence en Journalisme à l’Université de La Havane, où il a donné des cours à la Faculté de Communications, a une vie professionnelle longue et fructueuse car il a été chef d’information et sous-directeur du Noticiero Nacional de Televisión (Les actualités de le Télévision) et il a dirigé la Revue du Matin. Il a été aussi fondateur de la chaîne Telerebelde (actuellement Teleturquino), à Cienfuegos, en 1968.

Ce volume, écrit de façon agréable et didactique transite par l’information exemplifiée de l’utilisation et du développement du documentaire au cinéma et à la télévision tant à Cuba que dans le monde, accompagnant des commentaires bien ciblés et des descriptions sur la naissance et l’évolution du clip vidéo jusqu’à nos jours.

Moros explique dans son livre que la flexibilité et la tolérance dans la production audiovisuelle de n’importe quel genre est une partie prenante permanente du travail. « Nous ne pouvons pas nous arrêter dans le temps, -affirme-t-il-. Les progrès technologiques nous obligent à assumer de nouvelles méthodes de travail, à perfectionner ce que nous faisons et à incorporer une nouvelle pensée dans la création artistique ».

L’habilité professionnelle, la maîtrise du thème et l’expérience, dont a fait preuve Moros durant des décennies, au cours desquelles il a fait d’importantes couvertures informatives dont le début de la mission spatiale du cosmonaute Arnaldo Tamayo Méndez, des mois de traversée maritime par le Pacifique à bord du Juárez pour refléter par la Télévision la vie des marins cubains, ainsi que son travail d’assesseur du système sandiniste de télévision, entre autres tâches, servent de support à ses matériels didactiques.

C’est pourquoi Moros affirme que sur le plan personnel (…) »il voudrait voir dans le documentariste des qualités comme : agilité de pensée, être vérace dans ce qu’il fait, polémique, spontané, avoir une conscience claire du concept de la nécessité d’informer et d’avoir un esprit critique quand il s’avèrera nécessaire et non à outrance. Éviter les contenus à sensation et, dans la mesure du possible, le conformisme.

Ce spécialiste affirme que malgré des cas ratés, le documentaire reste un « des produits communicatifs audiovisuels les plus acceptés par le public, comme en témoignent les sondages faits à Cuba et à l’étranger ». Dans le pays il occupe approximativement la cinquième place parmi les émissions de télévision les plus vues, se situant après les feuilletons, les programmes musicaux, les actualités et les séries ; sans compter la programmation infantile adressée à un public très spécifique.

Plusieurs statistiques de grandes maisons de production, situent le documentaire à la quatrième ou la cinquième place parmi les matériaux les plus diffusés dans le monde, auquel l’on destine chaque année des centaines de millions de dollars dans la réalisation d’audiovisuels sur la planète.

Une étude citée par l’auteur, faite par l’Institut Cubain de la Recherche Culturelle (ICIC) Juan Marinello, avec le soutien de l’Office National des Statistiques de d’Information (ONE), faite en 2009, sur un échantillon de quelque 35 000 personnes dont 1 500 adolescents, a révélé que 97,9 % des moins de 15 ans regardaient la télévision au moins une fois par jour et parmi les adultes le chiffre était de 88,5%.

D’autre part, 24% ont reconnu qu’ils regardaient des DVD et des vidéos de divers contenus. La programmation qui a fait l’objet de l’enquête, signale l’auteur, inclut bien sûr les documentaires, les clips vidéo et vidéoart.

C’est précisément au clip vidéo, « fils des nouvelles technologies, de l’intelligence de l’homme » comme l’a défini Moros, qu’il dédie un chapitre dans son livre, genre qu’il qualifie « d’imparable ».

“Une clip vidéo devient un spectacle qui, outre le fait qu’il est agréable pour celui qui le regarde, contribue à enrichir les connaissances sur des formes novatrices de faire de l’art (…) qui a parmi ses traits distinctifs, la liberté créatrice pour ses directeurs, pierre angulaire du travail artistique (…) qui n’est pas sujet à des canons
traditionnels du montage pour la télévision, mais à l’initiative du créateur du produit qui s’exprime avec une plus grande liberté dans le processus de tournage, d’édition, de montage et de postproduction ».

D’autres détails sont traités dans les cinq chapitres du libre dont les ressemblances et les différences entre le documentaire et le reportage, les modèles de réalisation d’audiovisuels, l’élan aux nouvelles technologies ainsi que l’évolution du clip vidéo.
 


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